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Tunisie – Aziz Krichen : Le Livre noir est une grosse erreur politique

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Dans une interview accordée au journal en langue arabe d’Assarih dans sa livraison du samedi 7 décembre 2013, Aziz Krichen, conseiller principal auprès de la présidence de la République, a considéré que l’édition du Livre noir par la présidence de la République est une «grosse erreur politique ».
Il a ajouté que la manière de sa diffusion est inappropriée tout en précisant qu’il n’est pas en possession de toutes les données sur ledit livre car il se trouvait à l’étranger au moment de sa publication.
M. Krichen estime, par ailleurs, que la publication du livre ne contribuera nullement à mettre un terme à la corruption au sein du secteur de l’information surtout que l’approche suivie dans le livre a consisté à mettre tout le monde dans le même sac, y compris ceux qui avaient lutté contre la dictature de Ben Ali.
Dans cette interview, le conseiller à la présidence a précisé que la première réaction de Moncef Marzouki à la découverte des archives était d'annoncer qu'il était impossible de divulguer à l'opinion publique ce genre d'informations, refusant ainsi de recourir à de telles pratiques qui peuvent passer pour un règlement de comptes. Il explique, dans le même ordre d'idées, qu'une autre suggestion a été formulée à ce moment, conseillant de rendre ces informations publiques, dans le cadre de la justice transitionnelle.
Aziz Krichen a tenu à souligner dans cette interview que la finalité première de la publication de ce livre était "l'assainissement et la restructuration de la presse, mais il n'aura servi aujourd'hui qu'à servir le système diffamatoire, déjà en vigueur sous Ben Ali, et à attiser davantage les tensions".
Revenant sur les propos de Adnène Mansar, à propos du livre noir, Aziz Krichen précise : "je me trouvais à l'étranger à ce moment là et j'ignorais tout de ce qui avait été dit autour de ce livre, mais aussi son contenu et les détails de sa publication", tout en précisant "je pensais qu'il allait être distribué uniquement au syndicat des journalistes et à la HAICA et il était exclu que le pouvoir politique diffuse de telles informations et un tel livre".
Il a ajouté que la manière de sa diffusion est inappropriée tout en précisant qu’il n’est pas en possession de toutes les données sur ledit livre car il se trouvait à l’étranger au moment de sa publication.
M. Krichen estime, par ailleurs, que la publication du livre ne contribuera nullement à mettre un terme à la corruption au sein du secteur de l’information surtout que l’approche suivie dans le livre a consisté à mettre tout le monde dans le même sac, y compris ceux qui avaient lutté contre la dictature de Ben Ali.
Dans cette interview, le conseiller à la présidence a précisé que la première réaction de Moncef Marzouki à la découverte des archives était d'annoncer qu'il était impossible de divulguer à l'opinion publique ce genre d'informations, refusant ainsi de recourir à de telles pratiques qui peuvent passer pour un règlement de comptes. Il explique, dans le même ordre d'idées, qu'une autre suggestion a été formulée à ce moment, conseillant de rendre ces informations publiques, dans le cadre de la justice transitionnelle.
Aziz Krichen a tenu à souligner dans cette interview que la finalité première de la publication de ce livre était "l'assainissement et la restructuration de la presse, mais il n'aura servi aujourd'hui qu'à servir le système diffamatoire, déjà en vigueur sous Ben Ali, et à attiser davantage les tensions".
Revenant sur les propos de Adnène Mansar, à propos du livre noir, Aziz Krichen précise : "je me trouvais à l'étranger à ce moment là et j'ignorais tout de ce qui avait été dit autour de ce livre, mais aussi son contenu et les détails de sa publication", tout en précisant "je pensais qu'il allait être distribué uniquement au syndicat des journalistes et à la HAICA et il était exclu que le pouvoir politique diffuse de telles informations et un tel livre".
S.H et S.T
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