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Tunisie - Hamed Karoui : Ce sont les nains qui nous traitent d'azlem ! (vidéo)

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Invité, ce soir du mardi 19 novembre 2013, de la chaîne de télévision, Al Wataniya 1, Hamed Karoui, ancien Premier ministre et ex vice-président du RCD sous Ben Ali, s’est montré virevoltant face aux deux journalistes qui l’interviewaient en répondant d’une manière franche et directe aux questions, même les plus embarrassantes.
Donnant le ton d’entrée, M. Karoui s’est dit fier d’être considéré comme faisant partie des « azlem ». « Ce sont les nains qui nous traitent, aujourd’hui, d’azlem », a-t-il affirmé en substance, avant d’ajouter : « Tous les ministres de Ben Ali étaient compétents et propres, et aucun d’eux n’a été condamné pour malversation ou corruption. Les juges et les experts ont épluché nos dossiers, mais n’ont rien trouvé d’anormal. Le juge d’instruction a même rendu hommage à la gestion d’Abdallah Kallel, dernier trésorier en date du RCD pour son bilan financier sain ».
La tare résidait dans les familles proches de Ben Ali, mais pas chez ceux qui dirigeaient le pays, devenu une référence sur la scène internationale grâce à eux, contrairement à la situation détériorée dans laquelle il se trouve de nos jours à cause de l’échec des gouvernants actuels, selon l’ancien premier ministre. « Il ne faut jamais éluder les faits de l’histoire et dans ce cadre, personne ne peut nier qu’en 23 ans, le régime de Ben Ali a réalisé de nombreux acquis pour la Tunisie », a-t-il martelé.
Etablissant une comparaison chiffrée entre l’époque sous Ben Ali et celle de la Troïka, Hamed Karoui a voulu montrer la grande différence en matière de bonne gestion avant d’avouer que l’ancien régime et le RCD ont commis des erreurs, notamment en refusant d’instaurer un régime démocratique et pluraliste. Il a fait remarquer que l'on peine actuellement, dans le dialogue national, à trouver un chef du gouvernement, alors que lui a la possibilité de proposer au moins 8 noms s'il n'y avait pas cette histoire d'exclusion.
Interrogé si les anciens du RCD doivent présenter leurs excuses au peuple, M. Karoui a été catégorique : « Non à toute demande de pardon, mais oui à l’autocritique et pour tous y compris pour le gouvernement actuellement en place. Les temps sont à la réconciliation et non à l’exclusion ». Il a néanmoins rappelé les actes criminels commis réellement par ceux qui se présentent aujourd'hui comme victimes.
Parlant de l’avenir et de l’existence de trois courants qui se disent les héritiers du mouvement destourien, à savoir Nidaa Tounes de Béji Caïd Essebsi, Al Moubadara de Kamel Morjane et son mouvement, Hamed Karoui a indiqué, sourire aux lèvres, que le jour « J » des prochaines élections, ces trois partis voteront, d’une manière ou d’une autre, pour des candidats communs, la formule adéquate restant à trouver au moment opportun.
Pour conclure, il a annoncé que les membres du bureau politique de son parti, où aucun ancien des ministres de Ben Ali ne sera présent, et du comité élargi sont déjà connus, mais ne seront révélés que dans une semaine sachant que la moyenne d’âge de ces cadres tournera autour des 42 ans
Donnant le ton d’entrée, M. Karoui s’est dit fier d’être considéré comme faisant partie des « azlem ». « Ce sont les nains qui nous traitent, aujourd’hui, d’azlem », a-t-il affirmé en substance, avant d’ajouter : « Tous les ministres de Ben Ali étaient compétents et propres, et aucun d’eux n’a été condamné pour malversation ou corruption. Les juges et les experts ont épluché nos dossiers, mais n’ont rien trouvé d’anormal. Le juge d’instruction a même rendu hommage à la gestion d’Abdallah Kallel, dernier trésorier en date du RCD pour son bilan financier sain ».
La tare résidait dans les familles proches de Ben Ali, mais pas chez ceux qui dirigeaient le pays, devenu une référence sur la scène internationale grâce à eux, contrairement à la situation détériorée dans laquelle il se trouve de nos jours à cause de l’échec des gouvernants actuels, selon l’ancien premier ministre. « Il ne faut jamais éluder les faits de l’histoire et dans ce cadre, personne ne peut nier qu’en 23 ans, le régime de Ben Ali a réalisé de nombreux acquis pour la Tunisie », a-t-il martelé.
Etablissant une comparaison chiffrée entre l’époque sous Ben Ali et celle de la Troïka, Hamed Karoui a voulu montrer la grande différence en matière de bonne gestion avant d’avouer que l’ancien régime et le RCD ont commis des erreurs, notamment en refusant d’instaurer un régime démocratique et pluraliste. Il a fait remarquer que l'on peine actuellement, dans le dialogue national, à trouver un chef du gouvernement, alors que lui a la possibilité de proposer au moins 8 noms s'il n'y avait pas cette histoire d'exclusion.
Interrogé si les anciens du RCD doivent présenter leurs excuses au peuple, M. Karoui a été catégorique : « Non à toute demande de pardon, mais oui à l’autocritique et pour tous y compris pour le gouvernement actuellement en place. Les temps sont à la réconciliation et non à l’exclusion ». Il a néanmoins rappelé les actes criminels commis réellement par ceux qui se présentent aujourd'hui comme victimes.
Parlant de l’avenir et de l’existence de trois courants qui se disent les héritiers du mouvement destourien, à savoir Nidaa Tounes de Béji Caïd Essebsi, Al Moubadara de Kamel Morjane et son mouvement, Hamed Karoui a indiqué, sourire aux lèvres, que le jour « J » des prochaines élections, ces trois partis voteront, d’une manière ou d’une autre, pour des candidats communs, la formule adéquate restant à trouver au moment opportun.
Pour conclure, il a annoncé que les membres du bureau politique de son parti, où aucun ancien des ministres de Ben Ali ne sera présent, et du comité élargi sont déjà connus, mais ne seront révélés que dans une semaine sachant que la moyenne d’âge de ces cadres tournera autour des 42 ans
Noureddine HLAOUI
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