Selon un post publié sur la page Facebook de l’UGTT, daté du lundi 4 novembre, Houcine Abassi a déclaré au nom du quartette que le dialogue national est désormais suspendu.
« Nous ne sommes pas responsables de ce qui adviendra à la suite de cette décision car le dialogue n’a plus aucun sens en l’absence d’engagement de la part de certains partis représentés à l’ANC », a-t-il ajouté.
Une conférence de presse se tient en ce moment même par les parties prenant part au dialogue.

Nous y reviendrons.


Mise à jour :

Intervenant lors de cette conférence de presse, le secrétaire général de la centrale syndicale a affirmé que l’échec n’était pas possible dans le cadre de la situation actuelle et que le quartette ne s’arrêtera pas en milieu de chemin. Selon Houcine Abassi, dans le cas où l’absence de consensus persiste, le quartette est prêt à proposer des noms pour le futur chef du gouvernement.
« Nous n’hésiterons pas à divulguer les noms des personnes responsables de cet échec », a-t-il également menacé, tout en affirmant que les organisations du quartette feront preuve de plus de fermeté à l’avenir.

Pour sa part, Rached Ghannouchi, intervenant également lors de cette conférence de presse, a affirmé qu’Ennahdha a été prête à renoncer à la légitimité électorale au profit du consensus et fait aujourd’hui porter le chapeau à l’opposition « responsable de cet échec », selon ses dires. Il a également affirmé qu’en cas de reprise du dialogue national, le parti islamiste n’avait d’autre alternative qu’Ahmed Mestiri, jugé « personnalité la plus qualifiée pour conduire la période à venir » et « ne voyait aucune réserve quant à sa candidature ».