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Tunisie - La nouvelle nomination de Tarhouni est pire qu'une mise au placard (audio)

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Le porte-parole du Syndicat des forces de sûreté intérieure, Chokri Hamada, a exprimé le mécontentement syndical face aux dernières nominations opérées au sein du ministère de l’Intérieur, dans une déclaration à Shems Fm ce mercredi 9 octobre 2013, résumant ce qui a été annoncé lors d’une conférence tenue plus tôt dans la journée.
Pour le syndicat, il est évident que les dernières nominations ont été dictées par le chef du gouvernement, Ali Laârayedh, au ministre de l’Intérieur Lotfi Ben Jeddou, le tout chapeauté par le mouvement Ennahdha. Interrogé par le journaliste, si le syndicat a la preuve de ce qu’il avance, M. Hamada argumente : « Vous pouvez vérifier toutes les dernières nominations, les nominés ont tous fait allégeance à Ennahdha, d’ailleurs le nouveau directeur général et commandant de la Garde nationale a remercié, lors de la cérémonie de son investiture le chef du gouvernement pour sa confiance ».
Autre point, «les nominations devraient se faire sur la base de la compétence et de critères bien établis, or pour celle là on n’a pas tenu compte des critères requis. Donc sur quelle base ont été réalisées ces nominations ?», s’interroge-t-il, concluant : «ce qui prouve encore une fois que ces nominations ont été effectuées sur la base de l’allégeance».
Concernant le timing de ces révélations et de ce refus, Chokri Hamada a souligné que ce n’est pas la première fois que le syndicat réclame la neutralité et l’indépendance de cette institution. Mais, selon lui, ce qui les a poussé à s’exprimer, aujourd’hui, c’est que le syndicat avait attiré l’attention de ce ministre «supposé être indépendant» sur la gravité de certaines choses qu’il a été finalement obligé de faire, d’une manière ou d’une autre, notamment par la nomination de personnes partiales, toujours selon ses dires.
En réponse à la question de l’animateur concernant le refus du syndicat quant à la nomination de l’ex-responsable de la BAT (Brigade Anti-Terrorisme) Samir Tarhouni, au poste de directeur général de la formation, M. Hamada explique « nous n’avons pas parlé de la nomination de M. Tarhouni mais des nominations en général qui doivent être faites sur la base des compétences et non pas de l’allégeance».
Cependant, Chokri Hamada a consenti à exprimer l’opinion du syndicat face à cette nomination : «si on mute une personne compétente dans une spécialité bien précise à un poste dans lequel il n’a aucune compétence, pour nous c’est une méthode pour vider l’institution sécuritaire, car ces cadres sont connus pour leur efficacité dans un travail de terrain particulier».
Interrogé par le journaliste si pour lui cette nomination représente une «mise au placard», M. Hamada répond : «c’est pire que une mise au frigo ! C’est une manière d’asservir cette institution».
A lire également : Un conflit entre Ben Jeddou et Tarhouni derrière le fiasco à Sousse, selon Baroudi
Pour le syndicat, il est évident que les dernières nominations ont été dictées par le chef du gouvernement, Ali Laârayedh, au ministre de l’Intérieur Lotfi Ben Jeddou, le tout chapeauté par le mouvement Ennahdha. Interrogé par le journaliste, si le syndicat a la preuve de ce qu’il avance, M. Hamada argumente : « Vous pouvez vérifier toutes les dernières nominations, les nominés ont tous fait allégeance à Ennahdha, d’ailleurs le nouveau directeur général et commandant de la Garde nationale a remercié, lors de la cérémonie de son investiture le chef du gouvernement pour sa confiance ».
Autre point, «les nominations devraient se faire sur la base de la compétence et de critères bien établis, or pour celle là on n’a pas tenu compte des critères requis. Donc sur quelle base ont été réalisées ces nominations ?», s’interroge-t-il, concluant : «ce qui prouve encore une fois que ces nominations ont été effectuées sur la base de l’allégeance».
Concernant le timing de ces révélations et de ce refus, Chokri Hamada a souligné que ce n’est pas la première fois que le syndicat réclame la neutralité et l’indépendance de cette institution. Mais, selon lui, ce qui les a poussé à s’exprimer, aujourd’hui, c’est que le syndicat avait attiré l’attention de ce ministre «supposé être indépendant» sur la gravité de certaines choses qu’il a été finalement obligé de faire, d’une manière ou d’une autre, notamment par la nomination de personnes partiales, toujours selon ses dires.
En réponse à la question de l’animateur concernant le refus du syndicat quant à la nomination de l’ex-responsable de la BAT (Brigade Anti-Terrorisme) Samir Tarhouni, au poste de directeur général de la formation, M. Hamada explique « nous n’avons pas parlé de la nomination de M. Tarhouni mais des nominations en général qui doivent être faites sur la base des compétences et non pas de l’allégeance».
Cependant, Chokri Hamada a consenti à exprimer l’opinion du syndicat face à cette nomination : «si on mute une personne compétente dans une spécialité bien précise à un poste dans lequel il n’a aucune compétence, pour nous c’est une méthode pour vider l’institution sécuritaire, car ces cadres sont connus pour leur efficacité dans un travail de terrain particulier».
Interrogé par le journaliste si pour lui cette nomination représente une «mise au placard», M. Hamada répond : «c’est pire que une mise au frigo ! C’est une manière d’asservir cette institution».
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I.N
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