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Agression de plusieurs journalistes le 2 octobre, selon le Centre de Tunis pour la liberté de la presse
03/10/2013 | 1
min
Agression de plusieurs journalistes le 2 octobre, selon le Centre de Tunis pour la liberté de la presse
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Le Centre de Tunis pour la liberté de la presse (CTLP) a recensé plusieurs agressions contre des journalistes, mercredi matin 2 octobre 2013 et a appelé à l’accélération des procédures pour l’ouverture d’une enquête et afin de mettre fin à l’impunité.

Ainsi et selon le communiqué du CTLP, le staff de Radio Gafsa, composé de la journaliste, Siwar Amaydia, et le caméraman, Zied Smida, ainsi que le caméraman de la chaîne Al Hiwar Ettounsi, Mohamed Gharbi, ont été empêchés d’accomplir leur travail par des membres de la Ligue de protection de la révolution (LPR) à Gafsa-ville. Ces derniers leur ont ordonné de quitter les lieux où un jeune menaçait de se suicider, suite à la fermeture injustifiée de son projet, selon le témoignage de Siwar Amaydia à CTLP. Pour sa part, Mohamed Gharbi confie, que grâce à l’intervention de citoyens, il avait échappé à une tentative d’agression de la part d’un membre du LPR.

D’autre part, et lors de la couverture de la manifestation qui s’est tenue à l’issue des révélations de Taïeb Laâguili à l'avenue Habib Bourguiba puis à la Kasbah, et lors des confrontations entre les forces de l'ordre et les manifestants, le journaliste de Mosaïque Fm, Habib Ouadhen, a été agressé physiquement, alors que le journaliste Noureddine Mbarki l’a été verbalement. En effet, alors que Habib Ouadhen intervenait en direct sur sa radio, des agents sont venus lui demander d’effacer une vidéo qu’ils l’ont, vu en train de filmer sur l’agression d’un citoyen à la Kasbah par des agents de l’ordre. Ne pouvant pas obtempérer immédiatement à leur requête vu qu’il était sur antenne, 3 agents de l’ordre l’ont alors agressé, tout en sachant qu’il était journaliste car il portait le dossard de presse et n’ont cessé de le faire qu’après l’intervention d’un de leur supérieur. Pour sa part, Noureddine Mbarki a été insulté et traité de «média de la honte» par un barbu alors qu’il était en train de faire un reportage sur la manifestation pour une télévision étrangère, car il ne lui a pas permis d’intervenir vu que son avis ne collait pas avec son angle de travail. L’individu ne s’est arrêté qu’après que certaines personnes présentes l’ont éloigné.

I.N
03/10/2013 | 1
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