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Tunisie - HRW condamne les procès à l'encontre de journalistes, bloggeurs et artistes

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L'organisation HRW a publié, aujourd'hui 5 septembre 2013, un communiqué dans lequel elle dénonce la décision de la Chambre criminelle à l'encontre de deux rappeurs et considère la peine d'un an et neuf mois de prison non seulement comme étant une atteinte à la liberté d'expression des chanteurs mais aussi comme le dernier maillon d'une série de condamnations identiques.
"La condamnation d'artistes, de journalistes et de bloggeurs à des peines de prison à cause de leurs paroles et de leurs images de critique est indigne de la nouvelle Tunisie. Les autorités doivent donc, délaisser ces vieilles pratiques, héritées de l'ancien régime, qui visent à éteindre des voix critiques », dit Joe Stork, directeur de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch.
Les accusations portées aux deux rappeurs portent sur un spectacle qu'ils ont donné dans le cadre du festival international de Hammamet le 22 août 2013 et comportant une chanson visant la police. Juste après la fin du spectacle, les deux chanteurs ont été agressés et arrêtés par la police puis incarcérés pendant des heures avant d’être relâchés en attendant les résultats des enquêtes.
Une semaine après, le tribunal de première instance de Hammamet les a condamnés selon les articles 125, 128 et 240 du code pénal. Par ailleurs, un autre tribunal a condamné Weld el 15 pour des accusations semblables. Ainsi, les deux rappeurs se trouvent dans l'obligation de se cacher et leur avocat déclare à HRW qu'ils vont contester le jugement.
Dans le même communiqué, HRW dit avoir révisé un extrait vidéo qui illustre clairement les scènes d'agression et d'arrestation des artistes en question. Le même extrait montre le rappeur Weld el 15 dans les services d'urgence, plusieurs hématomes sont visibles sur différentes parties de son corps, et accuse les policiers des agressions qui lui ont été infligées. Son avocat Ghazi Mrabet confirme ses propos à HRW et rajoute que ses clients n'ont pas reçu de convocation pour se présenter au procès et qu'il a même appris leur condamnation par le biais des réseaux sociaux.
Cependant, et dans le même contexte, HRW met l'accent sur la série d'accusations à l'encontre de journalistes, bloggeurs, artistes et intellectuels pour avoir exprimé leurs opinions de manière pacifiste. Joe Stork précise:" les autorités tunisiennes doivent arrêter d'inculper les gens pour atteinte aux institutions de l'Etat, même si ce qu'ils disent s'avère blessant. Aussi doivent elles abolir les textes de loi figurant dans le code pénal qui stipulent des peines de prison pour diffamation ou autres accusations du genre menace aux "éthiques générales" ou encore "ordre général".
"La condamnation d'artistes, de journalistes et de bloggeurs à des peines de prison à cause de leurs paroles et de leurs images de critique est indigne de la nouvelle Tunisie. Les autorités doivent donc, délaisser ces vieilles pratiques, héritées de l'ancien régime, qui visent à éteindre des voix critiques », dit Joe Stork, directeur de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch.
Les accusations portées aux deux rappeurs portent sur un spectacle qu'ils ont donné dans le cadre du festival international de Hammamet le 22 août 2013 et comportant une chanson visant la police. Juste après la fin du spectacle, les deux chanteurs ont été agressés et arrêtés par la police puis incarcérés pendant des heures avant d’être relâchés en attendant les résultats des enquêtes.
Une semaine après, le tribunal de première instance de Hammamet les a condamnés selon les articles 125, 128 et 240 du code pénal. Par ailleurs, un autre tribunal a condamné Weld el 15 pour des accusations semblables. Ainsi, les deux rappeurs se trouvent dans l'obligation de se cacher et leur avocat déclare à HRW qu'ils vont contester le jugement.
Dans le même communiqué, HRW dit avoir révisé un extrait vidéo qui illustre clairement les scènes d'agression et d'arrestation des artistes en question. Le même extrait montre le rappeur Weld el 15 dans les services d'urgence, plusieurs hématomes sont visibles sur différentes parties de son corps, et accuse les policiers des agressions qui lui ont été infligées. Son avocat Ghazi Mrabet confirme ses propos à HRW et rajoute que ses clients n'ont pas reçu de convocation pour se présenter au procès et qu'il a même appris leur condamnation par le biais des réseaux sociaux.
Cependant, et dans le même contexte, HRW met l'accent sur la série d'accusations à l'encontre de journalistes, bloggeurs, artistes et intellectuels pour avoir exprimé leurs opinions de manière pacifiste. Joe Stork précise:" les autorités tunisiennes doivent arrêter d'inculper les gens pour atteinte aux institutions de l'Etat, même si ce qu'ils disent s'avère blessant. Aussi doivent elles abolir les textes de loi figurant dans le code pénal qui stipulent des peines de prison pour diffamation ou autres accusations du genre menace aux "éthiques générales" ou encore "ordre général".
S.H
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