Dans une interview accordée ce lundi 2 septembre à Mosaïque Fm, le Secrétaire général du CPR, Imed Daïmi, a dénigré le dialogue national avançant que « ce dialogue est étrange parce qu’il a un intermédiaire, mais pas n’importe quel intermédiaire parce que cet intermédiaire n’est pas neutre. Il a une position qu’il défend» puis de modérer ses dires en ajoutant : « Nous n’avons pas de réserves concernant le rôle que joue l’UGTT, l’UTICA, la LTDH et le Conseil de l'ordre des avocats. Au contraire, ils ont fait beaucoup d’effort pour essayer d’instaurer un dialogue » puis de revenir à la charge en résumant par «ces parties ont une position et défendent une initiative ».

Par la suite le Secrétaire général du CPR a condamné d’une façon implicite Ennahdha et Nidaa Tounes en soulignant que « ces parties qui refusent de dialoguer entre elles se rencontrent en cachette dans des chambres d’hôtel, dans les cafés » puis de marteler d’un trait «ces gens ne veulent pas avancer dans le dialogue, ils ne sont pas pressés de sortir de cette crise, ils voudraient qu’elle se prolonge encore, ils ne veulent pas que le dialogue aboutisse ».