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Tunisie - Ahmed Rahmouni et Sadok Chourou contre la classification d'Ansar Al Chariâa en tant qu'organisation terroriste

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Le président de l'Observatoire de l'indépendance de la justice, Ahmed Rahmouni, et le député d'Ennahdha, Sadok Chourou, se sont prononcés contre la décision du gouvernement classifiant Ansar Al Chariâa comme organisation terroriste. Pour sa part, le membre du bureau exécutif d'Ennahdha Ajmi Lourimi a confié, dans un poste Facebook daté ce mercredi28 août 2013, qu’il ne pense pas que le mouvement d’Ennahdha va accepter cette classification.
Ainsi, Ahmed Rahmouni, a sévèrement critiqué, dans un communiqué parvenu à Business News ce mercredi, cette décision du chef du gouvernement Ali Laârayedh.
Pour lui, il s’agit d’une décision politique et administrative. Il souligne surtout le fait que M. Laârayedh n’a pas avancé de preuves, sur lesquelles il s’est basé, mais il a plutôt martelé que l’organisation était responsable des deux assassinats de Belaïd et Brahmi ainsi que des événements au Mont Châambi.
Dans ce document, M. Rahmouni constate le développement la rapidité avec laquelle a été prise la décision du gouvernement en comparaison à de précédentes déclarations et qu’il y a une entrave au secret de l’instruction des dossiers de meurtres de Belaïd et de Brahmi. Il note, aussi, que le chef du gouvernement a retiré à l’organisation d’Ansar Al Chariâa Ansar la légitimité de l'existence légale et l’a accusée de crimes qui sont, pour la plupart, en cours d’être traités par les instances judicaires et les services sécuritaires. Ce qui constitue, en soi, une anticipation des conclusions qui auraient dû avoir lieu selon procédés légaux et judicaires.
Donc, par cette décision administrative et politique, le gouvernement veut empêcher le développement des activités terroristes, en supposant son existence, et opérer une pression sur l’organisation. Sur le terrain, cette décision a un impact important puisque les activistes de ce mouvement ne sont plus considérés comme citoyens mais comme étant des criminels ce qui simplifie l’intervention des services de sécurité et de renseignement et leur permet de poursuivre les membres d’Ansar Al Chariâa.
Ahmed Rahmouni souligne que cette décision aura un impact considérable sur un nombre des droits fondamentaux, dont notamment celui de se réunir, de circuler librement et de propriété. Pour lui, cette décision pourra générer des dépassements.
Sadok Chourou a exprimé, pour sa part, dans une déclaration à Hakaekonline ce mercredi 28 août 2013, sa sympathie envers l’organisation, soulignant qu’elle a été infiltrée par des services de renseignement internationaux, par de l’argent politique et sale ainsi que par certains fidèles de l’ancien régime qui ont utilisé des membres de l’organisation pour commettre des crimes politiques.
Il a considéré la décision prise par le gouvernement comme étant hâtive et non judicieuse, soulignant de nouveau le fait qu’elle soit infiltrée pour lui assener des coups dans le but de l’éradiquer de la scène nationale pour aggraver encore plus la situation intérieure du pays.
Ainsi, Ahmed Rahmouni, a sévèrement critiqué, dans un communiqué parvenu à Business News ce mercredi, cette décision du chef du gouvernement Ali Laârayedh.
Pour lui, il s’agit d’une décision politique et administrative. Il souligne surtout le fait que M. Laârayedh n’a pas avancé de preuves, sur lesquelles il s’est basé, mais il a plutôt martelé que l’organisation était responsable des deux assassinats de Belaïd et Brahmi ainsi que des événements au Mont Châambi.
Dans ce document, M. Rahmouni constate le développement la rapidité avec laquelle a été prise la décision du gouvernement en comparaison à de précédentes déclarations et qu’il y a une entrave au secret de l’instruction des dossiers de meurtres de Belaïd et de Brahmi. Il note, aussi, que le chef du gouvernement a retiré à l’organisation d’Ansar Al Chariâa Ansar la légitimité de l'existence légale et l’a accusée de crimes qui sont, pour la plupart, en cours d’être traités par les instances judicaires et les services sécuritaires. Ce qui constitue, en soi, une anticipation des conclusions qui auraient dû avoir lieu selon procédés légaux et judicaires.
Donc, par cette décision administrative et politique, le gouvernement veut empêcher le développement des activités terroristes, en supposant son existence, et opérer une pression sur l’organisation. Sur le terrain, cette décision a un impact important puisque les activistes de ce mouvement ne sont plus considérés comme citoyens mais comme étant des criminels ce qui simplifie l’intervention des services de sécurité et de renseignement et leur permet de poursuivre les membres d’Ansar Al Chariâa.
Ahmed Rahmouni souligne que cette décision aura un impact considérable sur un nombre des droits fondamentaux, dont notamment celui de se réunir, de circuler librement et de propriété. Pour lui, cette décision pourra générer des dépassements.
Sadok Chourou a exprimé, pour sa part, dans une déclaration à Hakaekonline ce mercredi 28 août 2013, sa sympathie envers l’organisation, soulignant qu’elle a été infiltrée par des services de renseignement internationaux, par de l’argent politique et sale ainsi que par certains fidèles de l’ancien régime qui ont utilisé des membres de l’organisation pour commettre des crimes politiques.
Il a considéré la décision prise par le gouvernement comme étant hâtive et non judicieuse, soulignant de nouveau le fait qu’elle soit infiltrée pour lui assener des coups dans le but de l’éradiquer de la scène nationale pour aggraver encore plus la situation intérieure du pays.
I.N
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