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Lazhar Akremi devant le juge d'instruction pour complot contre la sûreté de l'Etat

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L'ancien secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur et actuel membre du bureau politique de Nidaa Tounes, Lazhar Akremi, a été avisé aujourd'hui d'une convocation pour comparaître devant le juge d'instruction du 5ème bureau concernant une plainte contre lui, pour "tentative de complot contre la sûreté de l'Etat".
Contacté par Business News, M. Akremi a précisé: "Le juge d'instruction du 5ème bureau auprès du tribunal de 1ère instance de Tunis vient de m'appeler au téléphone en vue de me convoquer le vendredi prochain à 8:30, pour m'auditionner en tant qu'accusé dans une affaire de complot contre la sûreté de l'Etat".
Tout en attestant ignorer totalement la portée de cette accusation, ses initiateurs ou les parties accusatrices, M. Akremi s'est montré étonné et surpris, mais également serein. Il a affirmé: "Il s'agit d'une accusation pour laquelle on encourt des peines lourdes, allant jusqu'à perpétuité, mais étant donné que je n'ai absolument rien à voir avec un quelconque complot, je reste simplement curieux de savoir, qui est à l'origine de cette affaire et pourquoi".
Sur un ton ironique, il a ajouté: "ça ne peut être que Morsi, qui porte plainte, puisqu'il risque d'être éjecté du pouvoir!".
En avril dernier, déjà, Lazhar Akremi a été informé, d’une manière officieuse, de cette accusation de « complot contre la sûreté de l’Etat » et pour avoir « eu trois communications téléphoniques avec Kamel Letaïef ». Il a déclaré alors (voir notre article à ce sujet) comment peut-on comploter contre l’Etat, alors qu’on est membre du gouvernement ?
Contacté par Business News, M. Akremi a précisé: "Le juge d'instruction du 5ème bureau auprès du tribunal de 1ère instance de Tunis vient de m'appeler au téléphone en vue de me convoquer le vendredi prochain à 8:30, pour m'auditionner en tant qu'accusé dans une affaire de complot contre la sûreté de l'Etat".
Tout en attestant ignorer totalement la portée de cette accusation, ses initiateurs ou les parties accusatrices, M. Akremi s'est montré étonné et surpris, mais également serein. Il a affirmé: "Il s'agit d'une accusation pour laquelle on encourt des peines lourdes, allant jusqu'à perpétuité, mais étant donné que je n'ai absolument rien à voir avec un quelconque complot, je reste simplement curieux de savoir, qui est à l'origine de cette affaire et pourquoi".
Sur un ton ironique, il a ajouté: "ça ne peut être que Morsi, qui porte plainte, puisqu'il risque d'être éjecté du pouvoir!".
En avril dernier, déjà, Lazhar Akremi a été informé, d’une manière officieuse, de cette accusation de « complot contre la sûreté de l’Etat » et pour avoir « eu trois communications téléphoniques avec Kamel Letaïef ». Il a déclaré alors (voir notre article à ce sujet) comment peut-on comploter contre l’Etat, alors qu’on est membre du gouvernement ?
Dorra Meziou
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