L’émission « Siyessa Show » diffusée ce soir 18 juin sur la chaîne "Al Wataniya 1" a abordé les événements du Congrès National pour la lutte contre la violence ayant eu lieu aujourd’hui même en présence de plusieurs sensibilités politiques.

Des invités de différents courants politiques ont été présents sur le plateau afin de faire part de leurs remarques et critiques quant à leur participation au congrès. Hamma Hammami, porte parole du Front Populaire, s’est adressé à Ameur Laârayedh, député d’Ennahdha à l’Assemblée nationale constituante, déclarant que s’il y a bien un parti politique en Tunisie qui prône la violence, c'est bien Ennahdha. Selon Hammami, c'est « le parti de l'acide sulfurique, des agressions et des attaques contre le peuple ». Il a ajouté, par ailleurs, que Adel Al Almi est responsable directement de l'appel au meurtre contre Chokri Belaïd et que  sa présence aujourd'hui était une provocation à cause de ses discours haineux qu’il profère tout en prétendant être un homme de Dieu alors qu'il n'a aucun lien avec l'Islam.

Quant à Ameur Laârayedh, il a déclaré qu'Ennahdha n'a pas été conviée à prendre part au congrès, ni même aux préparatifs. Et à Abdessatar Ben Moussa de répliquer que cela est faux brandissant l'accusé de réception du bureau d'ordre qui atteste qu' Ennahdha a bien reçu l'invitation en tant que partie prenante. Puis Laârayedh a dénoncé avec insistance les agressions verbales perpétrées aujourd'hui contre les journalistes et le fait que la télévision nationale ait manqué d'en parler alors que les événements se sont produits à quelques mètres à peine du siège de la chaîne Al Wataniya.

Na. B