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Le Tribunal de Tataouine dessaisi de l'affaire Lotfi Nagdh
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L’affaire du martyr Lotfi Nagdh, assassiné le 18 octobre 2012, ne sera plus instruite au Tribunal de Tataouine, mais au Tribunal de Sousse.
C’est ce qu’a décidé, aujourd’hui mardi 18 juin 2013, la Cour de cassation de Tunis, suite à une demande du comité de défense de Lotfi Nagdh qui a fait part à la Cour de grosses pressions subies par le Tribunal de Tataouine.
Lotfi Nagdh, dirigeant du principal parti de l’opposition Nidaa Tounes, a été battu et lynché à mort par des manifestants. Il est décédé à la suite de ses blessures. Huit suspects sont actuellement en prison, dans le cadre de cette affaire. Ils appartiennent aux Ligues de Protection de la Révolution et aux partis Ennahdha et CPR.
Des députés et même un membre de la présidence de la République ont demandé à ce qu’on libère ces détenus, considérant que leur acte entre dans ce qu’ils appellent révolution.
Feu Lotfi Nagdh a laissé derrière lui six jeunes orphelins.
C’est ce qu’a décidé, aujourd’hui mardi 18 juin 2013, la Cour de cassation de Tunis, suite à une demande du comité de défense de Lotfi Nagdh qui a fait part à la Cour de grosses pressions subies par le Tribunal de Tataouine.
Lotfi Nagdh, dirigeant du principal parti de l’opposition Nidaa Tounes, a été battu et lynché à mort par des manifestants. Il est décédé à la suite de ses blessures. Huit suspects sont actuellement en prison, dans le cadre de cette affaire. Ils appartiennent aux Ligues de Protection de la Révolution et aux partis Ennahdha et CPR.
Des députés et même un membre de la présidence de la République ont demandé à ce qu’on libère ces détenus, considérant que leur acte entre dans ce qu’ils appellent révolution.
Feu Lotfi Nagdh a laissé derrière lui six jeunes orphelins.
M.G.
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