Dernières news
Cheikh Salah Kamel : « ce que vit la région actuellement est un enfer arabe et c'est pire que la dictature»

{legende_image}
Le président de la Chambre islamique de l’industrie et du commerce, fondateur et président de Dallah Al Baraka Group et homme d’affaires saoudien, Cheikh Salah Kamel, ce lundi 17 juin, une interview à radio Express FM au cours de laquelle il a abordé différents sujets concernant la Tunisie.
Selon Cheikh Salah Kamel, le printemps arabe n’a jamais existé et il convient de parler davantage d’un enfer arabe dans la région voire même d’une situation chaotique encore pire que la dictature. Il a ajouté que toute l’anarchie qui s’installe n’est que la conséquence d’un complot alimenté par des puissances dont le but est la division des pays arabes. Cheikh Kamel a même regretté la participation de certains pays « frères » à cette « conspiration ».
Dans le registre du climat des affaires en Tunisie à l’issue de la révolution, Cheikh Kamel a souligné que les opportunités d’investissement se présentent sous un meilleur jour qu’auparavant et qu’il importe, dans l’essence, que les meilleures conditions de sécurité soient garanties aux investisseurs étrangers.
Par ailleurs, Cheikh Salah Kamel est revenu sur son recul dans le classement des hommes d’affaires les plus riches du monde dans Forbes, déclarant qu’il n’accorde pas la moindre importance ou intérêt à ce type de classements qu’il a qualifiés de « factice ». Et d’ajouter que d’ordinaire, il n’évalue pas sa fortune en termes de milliard de dollars, mais plutôt en termes de création d’emploi par ses entreprises. « J’estime que si l’alcool est la mère de toutes les dérives, le chômage est leur grand-mère» dixit Cheikh Salah Kamel.
L’homme d’affaires saoudien a indiqué, au sujet de son portefeuille d’investissement dans les médias, que le but de son groupe était, dans un premier temps, la contribution à la réforme du secteur. Toutefois, dans la pratique, il s’est avéré que la problématique est bien plus complexe et que pour y pallier, il faudra davantage de temps qu’il n’est estimé.
Revenant sur la Chambre islamique de l’industrie et du commerce comprenant 54 pays et 120 banques islamiques, Cheikh Kamel a précisé que sa mission principale est la création d’un marché commun islamique favorisant la libre circulation des capitaux ainsi que des personnes.
Notons, par ailleurs, que Cheikh Salah Kamel a rencontré samedi 15 juin, Rached Ghannouchi, leader du mouvement islamiste Ennahdha afin de discuter des différentes opportunités d’investissement et des moyens de financement de l’économie tunisienne.
Selon Cheikh Salah Kamel, le printemps arabe n’a jamais existé et il convient de parler davantage d’un enfer arabe dans la région voire même d’une situation chaotique encore pire que la dictature. Il a ajouté que toute l’anarchie qui s’installe n’est que la conséquence d’un complot alimenté par des puissances dont le but est la division des pays arabes. Cheikh Kamel a même regretté la participation de certains pays « frères » à cette « conspiration ».
Dans le registre du climat des affaires en Tunisie à l’issue de la révolution, Cheikh Kamel a souligné que les opportunités d’investissement se présentent sous un meilleur jour qu’auparavant et qu’il importe, dans l’essence, que les meilleures conditions de sécurité soient garanties aux investisseurs étrangers.
Par ailleurs, Cheikh Salah Kamel est revenu sur son recul dans le classement des hommes d’affaires les plus riches du monde dans Forbes, déclarant qu’il n’accorde pas la moindre importance ou intérêt à ce type de classements qu’il a qualifiés de « factice ». Et d’ajouter que d’ordinaire, il n’évalue pas sa fortune en termes de milliard de dollars, mais plutôt en termes de création d’emploi par ses entreprises. « J’estime que si l’alcool est la mère de toutes les dérives, le chômage est leur grand-mère» dixit Cheikh Salah Kamel.

Revenant sur la Chambre islamique de l’industrie et du commerce comprenant 54 pays et 120 banques islamiques, Cheikh Kamel a précisé que sa mission principale est la création d’un marché commun islamique favorisant la libre circulation des capitaux ainsi que des personnes.
Notons, par ailleurs, que Cheikh Salah Kamel a rencontré samedi 15 juin, Rached Ghannouchi, leader du mouvement islamiste Ennahdha afin de discuter des différentes opportunités d’investissement et des moyens de financement de l’économie tunisienne.
Na. B
sur le fil
Commentaires