
Alors que les trois militantes du mouvement Femen devront comparaître le 5 juin pour « outrage public à la pudeur », le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a exprimé son souhait quant à « une justice clémente » estimant que ce « qu'avaient fait les trois femmes n'était pas quelque chose qui mérite une peine dure».
Rappelons que les trois militantes, comptant deux françaises et une allemande, ont manifesté, seins nus, leur soutien à leur consœur tunisienne Amina, devant le Palais de Justice de Tunis, le 29 mai dernier.
Une position que partage le premier secrétaire du Parti socialiste français, Harlem Désir, qui a appelé également, dans une déclaration accordée à BFMTV, dimanche 2 juin 2013, à ce que les trois militantes « puissent être libérées ».

