Les partisans du Front Populaire ont organisé, aujourd’hui 27 avril, une manifestation portant le titre de « Nous n’avons pas oublié » devant le théâtre municipal de Tunis, l’objectif étant de mettre un terme à la spirale de la violence et de dévoiler les vérités en l’occurrence concernant les affaires Lotfi Naghdh et Chokri Belaïd.

Les manifestants ont prévenu contre la montée de la violence qui pourrait déboucher sur une guerre civile en Tunisie, en raison du manque de sérieux des autorités sécuritaires dans leur façon de traiter les actes de violence et ceux qui les perpétuent.

Pour sa part, Zied Lakhdhar, secrétaire général du parti des Patriotes Démocrates Unifiés, a souligné qu’aucune mesure radicale n’a été entreprise par les autorités contre ces actes de violences à l’encontre du peuple tunisien, qu’aucune décision ferme n’a été prise pour arrêter les coupables et même les comités chargés d’enquêter sur les affaires de violence n’ont toujours pas publié leurs résultats.

Zied Lakhdhar s’est, en outre, étonné de la position de l’ancien ministre de l’Intérieur, Ali Laârayedh, qu’il a qualifié de stérile lorsque ce dernier avait déclaré qu’il ignorait que Chokri Belaïd était menacé de mort. Le secrétaire général du PDU tient Ali Laârayedh pour responsable du dossier sécuritaire de la période en question, ajoutant qu’il maintient son appel à dissoudre les Ligues de Protection de la Révolution, véritables sources de violence selon lui.