Les membres de la commission mixte d’enquête et d’investigation sur les incidents du 4 décembre 2012 n’ont pas réussi à trouver un terrain d’entente pour achever le rapport final.

D’ailleurs, Abdellatif Mekki, ministre de la Santé et Mouldi Jendoubi, secrétaire général adjoint de l’UGTT, deux membres de la dite commission, ont avancé chacun une version des raisons de cet échec à la TAP.
Alors que M. Mekki a soutenu qu’il fallait plus de temps et que les investigations continuaient, M. Jendoubi a expliqué que les membres de la commission mixte qui représentent le gouvernement estiment que les preuves accablant les Ligues de protection de la révolution (LPR) ne sont pas suffisantes et revendiquent le prolongement de la période d’investigation.
Le secrétaire général adjoint de l’UGTT a, également, souligné que les deux rapports élaborés par le ministère de l’Intérieur prouvent l’implication de certaines personnes appartenant aux LPR dans les incidents de la Place Mohamed Ali. Il a précisé, dans ce contexte, que les représentants de l’UGTT dans cette la commission se concerteront avec leurs structures syndicales pour décider des mesures à prendre pour parachever le rapport final qui sera remis à la justice.

Rappelons que Mouldi Jendoubi avait déjà indiqué, dimanche dernier, que la partie gouvernementale a refusé que le rapport mentionne la condamnation des LPR et s'est donc opposée au fait de les déclarer comme étant les instigatrices de ces actes de violences.

On note que la commission mixte d’enquête sur les événements de la Place Mohamed A li le 4 décembre dernier regroupe des juristes, des magistrats indépendants et des représentants du gouvernement et de l’UGTT.

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