Tribunes
Les carottes sont mi-cuites …

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Par Mehdi Rebai*
Qu’on lui fasse confiance ou pas, l’ex-chef du gouvernement aura pesé de tout son poids pour faire passer les demandes de l’opposition : un gouvernement restreint, l’indépendance des ministères de souveraineté, la dissolution des ligues de « protection » de la révolution et un agenda pour l’ANC avec une date précise des élections.
La démission du chef du gouvernement change-t-elle quelque chose pour notre Tunisie et pour les Tunisiens en général ? Pas grand-chose … Elle redonne juste confiance dans toutes les personnes qui, comme moi, ne croient pas qu’un pays puisse être dirigé par du temporaire. Et malheureusement, aujourd’hui, ce temporaire dure beaucoup plus longtemps que prévu. Pour enfin passer à la 2ème république Tunisienne et donc terminer ce temporaire, il nous faut des élections et, aujourd’hui, plus que jamais, celles-ci doivent avoir lieu le plus tôt possible.
Force est de constater que la plupart des membres de l’ex-gouvernement se sont exprimés autour de la date des élections; MBJ pour avril, Ghannouchi pour juin, Marzouki devant le conseil de l’Europe pour mai et j’en passe , nous avons eu toutes les dates possible et imaginables. Mais toutes ces dates se sont révélées être un tas de mensonges puisque, aujourd’hui encore, nous ne savons pas quand auront-elles lieu. Il est légitime de se poser la question : est-ce que les élections auront lieu oui ou non ?
Personnellement je ne le crois plus depuis longtemps. La dictature en Tunisie est en train de s’installer doucement mais sûrement ; une dictature qu’il sera difficile de déloger car elle a également un bras armé qui veille au cas où les politiques n’arrivent pas à leur fin, de manière «pacifique ».
Maintenant que tout cela est dit, qu’elle est la solution? Je pense, sincèrement, que les carottes ne sont pas encore cuites mais mi-cuites et qu’il est encore possible de faire pencher la balance de notre côté car nous avons une arme et une arme redoutable : nous sommes la majorité.
1- Une union de tous les politiques dits démocrates autour d’UNE seule idée : faire réussir la transition démocratique pour que les martyrs de la révolution dont Chokri Belaïd ne soient pas morts pour rien.
2-Cesser toute négociation avec le gouvernement actuel.
3-Utiliser tous les moyens à notre disposition pour peser sur le gouvernement dont principalement la rue et les grèves générales.
Si ces trois conditions sont réunies, alors nous avons encore une chance pour surmonter l’obstacle qui se dresse devant notre Tunisie : la dictature.
* Mehdi Rebai est membre du bureau politique du parti Joumhouri
Qu’on lui fasse confiance ou pas, l’ex-chef du gouvernement aura pesé de tout son poids pour faire passer les demandes de l’opposition : un gouvernement restreint, l’indépendance des ministères de souveraineté, la dissolution des ligues de « protection » de la révolution et un agenda pour l’ANC avec une date précise des élections.
La démission du chef du gouvernement change-t-elle quelque chose pour notre Tunisie et pour les Tunisiens en général ? Pas grand-chose … Elle redonne juste confiance dans toutes les personnes qui, comme moi, ne croient pas qu’un pays puisse être dirigé par du temporaire. Et malheureusement, aujourd’hui, ce temporaire dure beaucoup plus longtemps que prévu. Pour enfin passer à la 2ème république Tunisienne et donc terminer ce temporaire, il nous faut des élections et, aujourd’hui, plus que jamais, celles-ci doivent avoir lieu le plus tôt possible.
Force est de constater que la plupart des membres de l’ex-gouvernement se sont exprimés autour de la date des élections; MBJ pour avril, Ghannouchi pour juin, Marzouki devant le conseil de l’Europe pour mai et j’en passe , nous avons eu toutes les dates possible et imaginables. Mais toutes ces dates se sont révélées être un tas de mensonges puisque, aujourd’hui encore, nous ne savons pas quand auront-elles lieu. Il est légitime de se poser la question : est-ce que les élections auront lieu oui ou non ?
Personnellement je ne le crois plus depuis longtemps. La dictature en Tunisie est en train de s’installer doucement mais sûrement ; une dictature qu’il sera difficile de déloger car elle a également un bras armé qui veille au cas où les politiques n’arrivent pas à leur fin, de manière «pacifique ».
Maintenant que tout cela est dit, qu’elle est la solution? Je pense, sincèrement, que les carottes ne sont pas encore cuites mais mi-cuites et qu’il est encore possible de faire pencher la balance de notre côté car nous avons une arme et une arme redoutable : nous sommes la majorité.
1- Une union de tous les politiques dits démocrates autour d’UNE seule idée : faire réussir la transition démocratique pour que les martyrs de la révolution dont Chokri Belaïd ne soient pas morts pour rien.
2-Cesser toute négociation avec le gouvernement actuel.
3-Utiliser tous les moyens à notre disposition pour peser sur le gouvernement dont principalement la rue et les grèves générales.
Si ces trois conditions sont réunies, alors nous avons encore une chance pour surmonter l’obstacle qui se dresse devant notre Tunisie : la dictature.
* Mehdi Rebai est membre du bureau politique du parti Joumhouri
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