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Rached Ghannouchi doit quitter Ennahdha, il mène le pays au désastre, dixit Mourou

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Dans une interview accordée hier au journal français Marianne, le vice-président d’Ennahdha, Abdelfatteh Mourou, a déclaré que « Rached Ghannouchi doit quitter Ennahdha ! Il mène le parti et le pays au désastre ! ». Et d’ajouter que « Ghannouchi et sa direction sont en train de faire de notre parti une affaire familiale ».
Abdelfatteh Mourou a tenu, au début de son interview, à préciser que c’était lui le fondateur du parti Ennahdha avant d’être rejoint par Rached Ghannouchi et qu’il a tenté de le retirer vers la modernité mais…
D’après lui, « les jours passés au pouvoir avec Ennahdha sont une leçon : ils prouvent qu’il ne suffit pas d’être musulman pour guider les gens » pour expliquer la situation dans laquelle s’est trouvé Ennahdha et, précisément, celle de Rached Ghannouchi qui lui a confié sa peur de circuler librement en Tunisie. Dénonçant de même Habib Ellouz qui, pendant la manifestation devant l’ambassade de France, criait que les laïcs tunisiens devaient dégager, Mourou a répliqué que « la Tunisie leur appartient à eux aussi ! ».
Et répondant à la question s’il est pour ou contre la proposition de Hamadi Jebali de former un gouvernement de technocrates, le vice-président d’Ennahdha a confié que c’était son idée à lui, que c’est lui qui « l’a soufflée à Jebali » et que, par conséquent, il le soutient dans son initiative. Et d’ajouter que « Rached Ghannouchi doit se retirer pour que d’autres puissent instaurer la paix sociale en Tunisie. On n’a pas fait la révolution pour donner les clés du pays aux salafistes et aux ultras de la gauche… ».
L’avenir de la Tunisie préoccupe également Abdelfatteh Mourou qui s'est dit sûr du fait qu’Ennahdha va quitter le pouvoir. Et de rétorquer « sa place est dans l’opposition et il y restera pendant 20 ans. C'est ce que je prédis... » car, selon lui, « le peuple tunisien ne veut plus d’Ennahdha et il faut qu’une nouvelle génération apprenne à concilier l’islamité et la modernité ».
Abdelfatteh Mourou a tenu, au début de son interview, à préciser que c’était lui le fondateur du parti Ennahdha avant d’être rejoint par Rached Ghannouchi et qu’il a tenté de le retirer vers la modernité mais…
D’après lui, « les jours passés au pouvoir avec Ennahdha sont une leçon : ils prouvent qu’il ne suffit pas d’être musulman pour guider les gens » pour expliquer la situation dans laquelle s’est trouvé Ennahdha et, précisément, celle de Rached Ghannouchi qui lui a confié sa peur de circuler librement en Tunisie. Dénonçant de même Habib Ellouz qui, pendant la manifestation devant l’ambassade de France, criait que les laïcs tunisiens devaient dégager, Mourou a répliqué que « la Tunisie leur appartient à eux aussi ! ».
Et répondant à la question s’il est pour ou contre la proposition de Hamadi Jebali de former un gouvernement de technocrates, le vice-président d’Ennahdha a confié que c’était son idée à lui, que c’est lui qui « l’a soufflée à Jebali » et que, par conséquent, il le soutient dans son initiative. Et d’ajouter que « Rached Ghannouchi doit se retirer pour que d’autres puissent instaurer la paix sociale en Tunisie. On n’a pas fait la révolution pour donner les clés du pays aux salafistes et aux ultras de la gauche… ».
L’avenir de la Tunisie préoccupe également Abdelfatteh Mourou qui s'est dit sûr du fait qu’Ennahdha va quitter le pouvoir. Et de rétorquer « sa place est dans l’opposition et il y restera pendant 20 ans. C'est ce que je prédis... » car, selon lui, « le peuple tunisien ne veut plus d’Ennahdha et il faut qu’une nouvelle génération apprenne à concilier l’islamité et la modernité ».
S.O.B.
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