L’Union Internationale de Banques a connu, au titre du 4ème trimestre de l’année 2012, une évolution considérable de l’ensemble de ses indicateurs d’activité.

Et ce sont les dépôts d’épargne qui enregistrent la plus forte hausse qui est de l’ordre de 19,54%, soit +159,6 millions de dinars. Cette croissance est la principale raison de l’augmentation des dépôts des particuliers de 17,48%, soit +270,4 millions de dinars.

Ainsi, l’UIB a-t-elle clôturé l’année 2012 avec une progression des encours de dépôts de 10,59% en atteignant un montant total de 2 711,9 millions de dinars, ce qui correspond à une hausse de +259,8 millions de dinars. Sur la même lignée, l’encours net des crédits à la clientèle a enregistré une augmentation de l’ordre de 12,08% en comparaison au 31 décembre 2011, soit +329,5 millions de dinars en atteignant 3 056,4 millions de dinars.

Quant au Produit Net Bancaire (PNB) de l’UIB, il a frôlé les 160,3 millions de dinars contre 140,8 millions de dinars à la même période en 2011, enregistrant ainsi une évolution de 13,84% soit +19,5 millions de dinars.

Sur le plan des charges d’exploitation, elles ont, de même, progressé de 3,62% passant de 19,3 millions de dinars à fin 2011 à 20 millions de dinars à fin 2012. Au titre des frais du personnel, ils ont atteint le seuil des 67,6 millions de dinars en 2012, alors qu’ils étaient de 58,9 millions de dinars en 2011, ce qui correspond à une hausse de 14,81%. Avec l’exclusion des indemnités des départs anticipés, cette hausse atteint les 11,59%. Cette dernière peut s’expliquer par différents facteurs à l’instar des accords salariaux conclus au niveau du secteur bancaire, par l’effet de la politique de fidélisation des talents suivie par l’UIB et par les charges additionnelles induites par le déploiement du nouveau contrat d’assurance plan de retraite au profit du personnel.
En ce qui concerne le Résultat Brut d’Exploitation, il a de même évolué de 9,2 millions de dinars atteignant les 65,8 millions de dinars en 2012 contre 56,6 millions de dinars à fin 2011, ce qui représente une progression de 16,19%.

L’effet cumulé de l’accroissement du Produit Net Bancaire et de la maîtrise des charges a permis de réaliser une amélioration du coefficient d’exploitation passant de 55,51% au 31 décembre 2011 à 54,64 % au 31 décembre 2012.