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Bilan des rencontres de Moncef Marzouki avec les chefs de partis

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Le président de la République, Moncef Marzouki, s'est entretenu, mercredi 9 janvier 2013, au palais de Carthage, avec plusieurs responsables de partis politiques.
A l'issue de sa rencontre avec le président de la République, le leader d'Ennahdha Rached Ghannouchi a affirmé que le dialogue national est le moyen susceptible de calmer la situation générale et de conduire vers des élections libres et intègres, dans un climat de consensus national. Il a ajouté que "tous les patriotes doivent prendre part à ce dialogue", plaidant pour "le rassemblement de toute la famille tunisienne sans exclure aucun parti politique".
Le président de Nidaa Tounès Béji Caïd Essebsi a affirmé, pour sa part, que la rencontre a été "sérieuse et bénéfique". "L'entretien a porté sur la situation actuelle en Tunisie et les moyens d'en sortir", a-t-il indiqué, sans donner davantage de précisions.
De son côté, Kamel Morjane, président du parti "Al-Moubadara" a fait savoir que le président Marzouki lui a assuré être « contre l'exclusion », et qu'il « n'est pas possible d'admettre qu'un groupe entier soit exclu ». M. Morjane a ajouté espérer l'organisation rapide d'un dialogue national afin de parvenir à des solutions aux problèmes du pays. "La situation est difficile et il est de la responsabilité de tous de coopérer dans l'intérêt de la Tunisie", a-t-il assuré.
«Le parti de l’Alliance démocratique soutient l'appel du président Marzouki en vue de lancer un dialogue national qui aboutit à un consensus sur les questions cruciales», ont affirmé les dirigeants du parti Mohamed Hamdi et Mohamed Goumani, à l'issue de leur rencontre, également, avec le président de la République, Moncef Marzouki.
Le coordinateur général de la Coalition démocratique, Mohamed Hamdi, a déclaré à la presse que la rencontre s'inscrit dans le cadre des préparatifs pour un dialogue national qui discutera des questions cruciales durant la phase transitoire, s'agissant de la Constitution, du secteur de la magistrature, des médias et d'une feuille de route pour les prochaines élections.
De son côté, Mohamed Goumani a souhaité que le dialogue national conforte le consensus des Tunisiens pour « avancer sur la voie d'un Etat civil et des institutions démocratiques, une idée fortement appuyée par la Coalition démocratique », a-t-il assuré.
«Le dialogue national ne doit pas favoriser l'exclusion», ont plaidé les deux dirigeants du parti.
Le président de la République s'est, également, entretenu avec Maya Jeribi et Ahmed Nejib Chebbi (Parti Républicain) et Mohamed Bennour (Ettakatol).
D.M avec TAP
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