Dernières news
Tunisie - Ahmed Néjib Chebbi : On ne nous a pas proposé de rejoindre le nouveau gouvernement

{legende_image}
Ahmed Néjib Chebbi, président du parti Al Joumhouri, a démenti, dans une déclaration à Shems Fm ce mercredi 2 janvier 2013, les rumeurs circulant à propos d’un entretien avec le leader d’Ennahdha Rached Ghannouchi ou avec un autre officiel notamment à propos de la participation de son parti à la nouvelle composition du gouvernement. Il n’a pas écarté la possibilité de l’intégrer : «si toutes les conditions sont réunies, la question pourra être débattue».
M. Chebbi a réitéré la position de son parti : le problème de la Tunisie ne réside pas dans son gouvernement mais plutôt dans la nécessité de mettre fin à cette période transitoire en fixant une date aux élections et de trouver un consensus concernant la Constitution et la loi électorale outre le fait de garantir un climat sain pour la tenue d’élections libres et démocratiques.
Il a expliqué que son parti a été contacté officieusement par des responsables de la Troïka pour connaître sa position par rapport au remaniement. Pour Al Joumhouri, ce remaniement n’est qu’une partie de la feuille de route qui déterminera la durée de ce gouvernement, la fin de la période de transitoire et qui fixera la date des élections et ce, à travers la promulgation d’une loi par la Constituante qui fixe ses détails et qui ne pourra pas être reportée que par l’accord des deux tiers des députés.
Cette feuille de route traitera aussi de la nouvelle composition du gouvernement ainsi que de son programme dans la période restante à son mandat.
Concernant la récente interview de Béji Caïed Essebsi accordée au Maghreb, Ahmed Néjib Chebbi s’est dit étonné par ces déclarations, notamment celles affirmant qu’il n’a pas de pouvoir dans son parti, que Al Joumhouri n’est pas encore mûr ou qu’il veut imposer un candidat à la présidence de la République. «Je considère qu’il s’agit d’un tir ami», a-t-il expliqué souhaitant que ceci n’entrave pas la mise en place d’un front réunissant toute les forces démocratiques d’opposition du pays.
Concernant leur rapprochement au Front populaire, il a indiqué qu’il ne s’agit ni d’une alliance ni d’une coalition mais plutôt d’un échange d’opinions.
I.N.
sur le fil
Dans la même Rubrique

Mohamed Boughalleb devant le tribunal
23/06/2025
0
Commentaires