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Abdelfattah Mourou : "Ce n'est pas prouvé que les Ligues de protection de la révolution appartiennent à Ennahdha" (vidéo)

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Dans une interview accordée à France 24, le vice-président d'Ennahdha Abdelfattah Mourou a commenté, aujourd'hui 6 décembre 2012, les mouvements sociaux et les tensions entre l'UGTT et Ennahdha, en avouant être inquiet de la situation actuelle.
M. Mourou a expliqué qu'au départ, il y avait des problèmes socioéconomiques à Siliana mais que ces problèmes ont été politisés alors que le pays est encore sans institutions et sans Constitution. Il a ajouté qu'il y avait des extrémistes de part et d'autre. Pour la Gauche, les extrémistes n'arrivent pas à donner l'aval aux islamistes, vainqueurs des élections, pour gouverner et ne leur accordent pas assez de temps pour mettre en place leur programme.
A ce propos, il a qualifié le discours du président de la République, Moncef Marzouki, de "bombe politique". Il a affirmé qu'aux problèmes sociopolitiques de Siliana, le président a proposé des solutions politiques. M. Mourou a critiqué le président pour l'ambiguïté de sa position. "Il a un pied avec la Troïka, l'autre avec l'opposition. Or on devrait faire le choix entre les deux camps", a-t-il précisé.
Concernant les Ligues de protection de la révolution (LPR), le numéro 2 d'Ennahdha a affirmé : "A ma connaissance, il n'y a pas de milices islamistes. Par contre, pour les LPR, ce n'est pas prouvé qu'elles appartiennent à Ennahdha ou qu'elles aient une quelconque alliance ou liaison avec nous". Il a d'ailleurs invité les autorités à créer une commission pour enquêter sur ces ligues et leurs éventuels liens avec Ennahdha.
Revenant à l'UGTT, M. Mourou a rappelé qu'il s'agissait d'une institution syndicale historique, bénéficiant d’une grande valeur symbolique, mais qu'il ne s'agissait certainement pas d'un parti politique. "L'UGTT devrait rester indépendante. Mais les discours de certaines parties la font dévier de sa vraie mission, à savoir l'action syndicale", a-t-il ajouté.
Quant à la rédaction de la Constitution, M. Mourou a affirmé : "Cette rédaction pourrait se faire en un mois, s'il y a une décision de tous les partis politiques. Mais pour moi, on doit attendre une année au moins pour que cette Constitution soit rédigée ; et les élections ne pourront avoir lieu avant fin 2013, début 2014".
M. Mourou a expliqué qu'au départ, il y avait des problèmes socioéconomiques à Siliana mais que ces problèmes ont été politisés alors que le pays est encore sans institutions et sans Constitution. Il a ajouté qu'il y avait des extrémistes de part et d'autre. Pour la Gauche, les extrémistes n'arrivent pas à donner l'aval aux islamistes, vainqueurs des élections, pour gouverner et ne leur accordent pas assez de temps pour mettre en place leur programme.
A ce propos, il a qualifié le discours du président de la République, Moncef Marzouki, de "bombe politique". Il a affirmé qu'aux problèmes sociopolitiques de Siliana, le président a proposé des solutions politiques. M. Mourou a critiqué le président pour l'ambiguïté de sa position. "Il a un pied avec la Troïka, l'autre avec l'opposition. Or on devrait faire le choix entre les deux camps", a-t-il précisé.
Concernant les Ligues de protection de la révolution (LPR), le numéro 2 d'Ennahdha a affirmé : "A ma connaissance, il n'y a pas de milices islamistes. Par contre, pour les LPR, ce n'est pas prouvé qu'elles appartiennent à Ennahdha ou qu'elles aient une quelconque alliance ou liaison avec nous". Il a d'ailleurs invité les autorités à créer une commission pour enquêter sur ces ligues et leurs éventuels liens avec Ennahdha.
Revenant à l'UGTT, M. Mourou a rappelé qu'il s'agissait d'une institution syndicale historique, bénéficiant d’une grande valeur symbolique, mais qu'il ne s'agissait certainement pas d'un parti politique. "L'UGTT devrait rester indépendante. Mais les discours de certaines parties la font dévier de sa vraie mission, à savoir l'action syndicale", a-t-il ajouté.
Quant à la rédaction de la Constitution, M. Mourou a affirmé : "Cette rédaction pourrait se faire en un mois, s'il y a une décision de tous les partis politiques. Mais pour moi, on doit attendre une année au moins pour que cette Constitution soit rédigée ; et les élections ne pourront avoir lieu avant fin 2013, début 2014".
D.M
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