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Samir Cheffi : « Nous sommes ouverts au débat avec le gouvernement à condition que des excuses soient présentées »
06/12/2012 | 1
min
Samir Cheffi : « Nous sommes ouverts au débat avec le gouvernement à condition que des excuses soient présentées »
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Dans son intervention sur les ondes de Mosaïque Fm, Samir Cheffi, le secrétaire général adjoint de l'Union générale tunisienne du travail a déclaré que l’UGTT n’avait pas à recevoir de leçon de personne, évoquant ainsi le discours de Rached Ghannouchi, leader du mouvement islamiste Ennahdha dans lequel il a déclaré « qu’il fallait effectuer des fouilles dans les locaux de l’UGTT pour y chercher des armes comme des cocktails Molotov ou des bâtons. »
M. Cheffi a ajouté que Ghannouchi et au vu de son âge et de son expérience a vraiment surpris les membres de l’UGTT par sa déclaration, il précise que la Centrale syndicale ne peut en aucun cas être un dépôt d’armes de quelque nature que ce soit.

Interrogé sur l’origine des armes utilisées justement par des manifestants lors de la marche pour la commémoration de Farhat Hached, le Secrétaire général adjoint a souligné qu’il s’agissait de bâtons et des pancartes que les organisateurs et les militants de l’UGTT devaient porter. M. Cheffi a qualifié l’attaque contre les syndicalistes ce jour-là, de fasciste et barbare et la réponse des militants n’était que légitime défense.
Quant à la décision de la grève générale prévue pour le jeudi 13 décembre, le responsable de l’UGTT a précisé qu’elle n’a aucunement été influencée par le discours de Ghannouchi puisque lors de la réunion de la commission administrative, l’UGTT n’avait pas écouté la déclaration du leader d’Ennahdha.

Selon M. Cheffi, la décision de la grève générale a pour but, en l’occurrence de défendre la Tunisie et le travail syndical et de dissoudre les comités de protection de la révolution qu’il qualifie de milices nahdhaouies.
Par ailleurs, le secrétaire général adjoint précise que l’UGTT est ouvert au débat, toutefois, il est impératif et indiscutable que les personnes qui ont causé du tort à l’UGTT et l’ont attaquée présentent des excuses afin de pouvoir instaurer un débat constructif pour réussir la transition démocratique et réaliser les objectifs de la révolution.
06/12/2012 | 1
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