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Tunisie - Enquête sur un complot contre l'Etat touchant de très hautes personnalités

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Le juge d’instruction du 5ème bureau vient d’ouvrir une enquête judiciaire autour d’un hypothétique complot contre l’Etat auquel participent un certain nombre de personnalités politiques et anciens hauts cadres de l’Etat.
Selon les éléments en notre possession, que nous présentons avec toutes les réserves d’usage, seraient concernés par cette enquête l’ancien Premier ministre Béji Caïd Essebsi, l’ancien ministre de la Défense et des Affaires étrangères Kamel Morjane et les anciens ministres de l’Intérieur Ahmed Friâa et Mohamed Jegham.
Deux hommes d’affaires seraient également concernés Kamel Letaïef et Néji Mhiri.
A titre préventif, certaines de ces personnes ont d’ores et déjà été frappées d’interdiction de voyage dont Kamel Letaïef.
Ils sont tous suspectés d’avoir comploté et s’être mis d’accord pour renverser le régime. On leur reprocherait, entre autres, de mettre en doute la légitimité du pouvoir actuel.
L’enquête aurait été ouverte sur la base d’une requête déposée il y a plusieurs mois par l’avocat Cherif Jebali, un ancien cadre au ministère de l’Intérieur, réputé proche du pouvoir et ce sur la base de l'article 31 du code des procédures pénales. La requête est restée longtemps chez le ministère public qui ne l’a transmise que la semaine dernière au juge d’instruction.
Plusieurs avocats ont déjà pris ou s’apprêtent à prendre l’affaire en main pour défendre un ou plusieurs de ces personnalités, dont Ahmed Néjib Chebbi, Bochra Bel Hadj Hmida, Mokhtar Trifi et Abdessattar Ben Moussa.
Dans les milieux politiques, on n’écarte pas la possibilité qu’il s’agisse d’une simple manœuvre de diversion puisque les suspicions ne se basent sur aucun élément tangible.
L’affaire, si elle est confirmée, marquera un véritable tournant dans la vie politique quel que soit le sens qu’elle prendrait.
On notera que l’enquête est encore au stade de l’instruction, qu’il n’y a aucun accusé pour le moment, et pourrait être classée par le juge d’instruction.
Selon les éléments en notre possession, que nous présentons avec toutes les réserves d’usage, seraient concernés par cette enquête l’ancien Premier ministre Béji Caïd Essebsi, l’ancien ministre de la Défense et des Affaires étrangères Kamel Morjane et les anciens ministres de l’Intérieur Ahmed Friâa et Mohamed Jegham.
Deux hommes d’affaires seraient également concernés Kamel Letaïef et Néji Mhiri.
A titre préventif, certaines de ces personnes ont d’ores et déjà été frappées d’interdiction de voyage dont Kamel Letaïef.
Ils sont tous suspectés d’avoir comploté et s’être mis d’accord pour renverser le régime. On leur reprocherait, entre autres, de mettre en doute la légitimité du pouvoir actuel.
L’enquête aurait été ouverte sur la base d’une requête déposée il y a plusieurs mois par l’avocat Cherif Jebali, un ancien cadre au ministère de l’Intérieur, réputé proche du pouvoir et ce sur la base de l'article 31 du code des procédures pénales. La requête est restée longtemps chez le ministère public qui ne l’a transmise que la semaine dernière au juge d’instruction.
Plusieurs avocats ont déjà pris ou s’apprêtent à prendre l’affaire en main pour défendre un ou plusieurs de ces personnalités, dont Ahmed Néjib Chebbi, Bochra Bel Hadj Hmida, Mokhtar Trifi et Abdessattar Ben Moussa.
Dans les milieux politiques, on n’écarte pas la possibilité qu’il s’agisse d’une simple manœuvre de diversion puisque les suspicions ne se basent sur aucun élément tangible.
L’affaire, si elle est confirmée, marquera un véritable tournant dans la vie politique quel que soit le sens qu’elle prendrait.
On notera que l’enquête est encore au stade de l’instruction, qu’il n’y a aucun accusé pour le moment, et pourrait être classée par le juge d’instruction.
N.B.
Rappel de l’article 31 du code des procédures pénales :
Le procureur de la République, en présence d’une plainte insuffisamment motivée ou insuffisamment justifiée, peut requérir du juge d’instruction qu’il soit provisoirement informé contre inconnu et ce, jusqu’au moment où peuvent intervenir des inculpations ou s’il y a lieu de nouvelles réquisitions contre personne dénommée.
Le procureur de la République, en présence d’une plainte insuffisamment motivée ou insuffisamment justifiée, peut requérir du juge d’instruction qu’il soit provisoirement informé contre inconnu et ce, jusqu’au moment où peuvent intervenir des inculpations ou s’il y a lieu de nouvelles réquisitions contre personne dénommée.
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