Le président de la République, Moncef Marzouki, a examiné, mercredi 10 octobre 2012, avec des représentants de partis politiques, la situation qui prévaut dans certaines régions qui connaissent un climat de tension sociale.

M. Marzouki a évoqué avec les deux constituants à l'Assemblée nationale constituante (ANC) Mohamed Brahmi (Mouvement Echaâb) et Ahmed Khaskhoussi (Mouvement des démocrates socialistes) les mécanismes susceptibles d'apaiser le climat de tension dans la localité d'El Omrane, délégation de Menzel Bouzayène (Gouvernorat de Sidi Bouzid), sans recourir à des solutions sécuritaires qui ne sauraient qu'aggraver la situation, indique un communiqué de la présidence de la République.
Dans une déclaration à l'Agence TAP, M. Khaskhoussi a indiqué que le président de la République s'est engagé à examiner avec les ministres de la Justice et de l'Intérieur les conséquences des derniers mouvements de protestation dans le gouvernorat de Sidi Bouzid ainsi que les accusations formulées contre les personnes interpellées lors de ces protestations.

D'autre part, M. Marzouki a reçu le secrétaire général du parti des travailleurs tunisiens, Hamma Hammami qui a exposé au président de la république la vision du front populaire en ce qui concerne la question des protestions.
M. Hammami a précisé que le traitement de cette question ne nécessite pas forcément le recours aux solutions sécuritaires mais exige plutôt des solutions liées aux priorités de développement dans ces régions, revendiquant la libération des personnes interpellées dans les dernières protestations qui avaient eu lieu à Sidi Bouzid, à La Manouba et à Siliana, ajoute le communiqué.