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Clash entre Maya et Lobna Jribi à propos du principe d'universalité des droits de l'Homme
09/10/2012 | 1
min
Clash entre Maya et Lobna Jribi à propos du principe d'universalité des droits de l'Homme
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Alors que Lobna Jribi accuse les progressistes de ne pas « taper sur la table » pour soutenir le principe d’universalité des droits de l’Homme dans la future Constitution, et regrette que Issam Chebbi et Maya Jribi, aient proposé une forme consensuelle, au lieu de se référer explicitement au terme ‘’universel ‘’, la députée d’Al Joumhouri, rétorque « à l’adresse de la députée qui se prétend être une défenseuse des droits de l’Homme et de la démocratie et qui nous accuse d’y constituer un obstacle », que « certains ne se sont pas toujours fait remarquer par leur défense des droits de l’Homme lorsque ces droits étaient piétinés à l’ANC, lors des débats sur le limogeage de Mustapha Kamel Nabli, de l’affaire Baghdadi Mahmoudi, des événements du 9 avril, etc. ».
 
Lors d’une interview accordée au journal « Le Temps », dans son édition du 7 octobre 2012, Lobna Jribi, vice-présidente de la Commission Préambule, Droits fondamentaux et Amendements, revient sur la question du rejet de la notion des droits de l’Homme universels, au sein du préambule, et affirme que « les progressistes, comme Issam Chebbi et Maya Jribi, ont proposé une forme consensuelle, au lieu de se référer directement aux droits de l’Homme universels, en mentionnant uniquement ‘la culture ou les principes des droits de l’Homme’ », une expression qu’elle juge « trop ambigüe », car manquant de référentiel.
 
Sur sa page officielle, aujourd’hui, mardi 9 octobre, Maya Jribi précise que les membres d’Al Joumhouri ont insisté, depuis le début des débats sur l’inspiration des textes des valeurs islamiques, de la civilisation humaine ainsi que des acquis réformistes tunisiens et ont refusé, dans un esprit de consensus, toute référence, afin d’éviter ainsi de se voir imposer une inspiration de la Chariâa par les députés islamistes.
 
« En partant du principe que les droits de l’Homme sont fondamentalement universels, et afin d’éviter toute ambigüité, j’ai proposé de remplacer l’expression ‘principes des droits de l’Homme’ par ‘systèmes des droits de l’Homme’, faisant référence à la Déclaration Universelle des droits de l’Homme sans la citer explicitement », précise-t-elle. Et d’ajouter : « il est encore possible de parvenir à un consensus autours du principe d’universalité, comme nous avons réussi à le faire pour d’autres points, dans un climat de dialogue et d’échange ».
 
09/10/2012 | 1
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