
En grève illimitée depuis le 4 Octobre 2012, en ce qui concerne les activités universitaires, les médecins, pharmaciens et dentistes hospitalo-universitaires sont perplexes face au silence total des ministères de l’Enseignement supérieur et de la Santé. D’autant plus qu’aujourd’hui a lieu l’examen national de fin de spécialité en médecine et que les HU ont boycotté pour raison de grève.
Le malaise qui règne dans le corps des hospitalo-universitaires date déjà de quelques années. Les conditions de travail se dégradent, le minimum requis en infrastructure, en équipement, en moyens humain et matériel n’est pas atteint.
De par leur statut, les hospitalo-universitaires doivent assurer de multiples activités universitaires pour lesquelles aucune valorisation matérielle n’est prévue. Des négociations ont étés entamées pour remédier à cette injustice bien avant le 14 janvier 2011, sans résultat. Des grèves ont eu lieu en décembre 2010 et devaient reprendre en janvier. Elles ont été suspendues vu l’état du pays. Elles ont repris en mai 2012 pour être suspendues, encore une fois, suite à un accord signé stipulant l’augmentation des primes en rapport avec les activités sanitaires et universitaires.
Depuis, malgré les négociations et les promesses, il n’y a eu aucune proposition officielle de la part des ministères de l’Enseignement supérieur et de la Santé.
Lors d’une conférence de presse organisée ce mardi 9 octobre2012, le syndicat national des médecins, pharmaciens et dentistes hospitalo-universitaires a tenu à revendiquer la régularisation de la situation des HU, la valorisation des activités de soins et la reconnaissance effective de toutes les activités d’enseignement, d’encadrement et de recherche.

