
Une table ronde a été organisée à l’occasion de la publication du nouveau "Guide de bonnes pratiques de gouvernance des entreprises tunisiennes" aujourd’hui lundi 24 septembre 2012 par le Centre Tunisien de Gouvernance d’Entreprise (CTGE) au siège de l’IACE à Tunis. Ayant pour thème "Pour une nouvelle gouvernance d’entreprise: entre cadre et pratiques", cette table ronde a réuni plusieurs financiers et experts nationaux et internationaux en présence du ministre de la Gouvernance et de la lutte contre la corruption, Abderrahmane Ladgham, afin de découvrir ce nouveau guide et d’en débattre certains aspects.
Lors de son allocution, Abderrahmane Ladgham a énuméré les actions ministérielles en termes de lutte contre les crimes liés à la finance, à commencer par le ministère lui-même et au sein duquel des cellules de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption ont été récemment implantées. Il a également évoqué la création, depuis quatre mois de la haute instance contre la corruption, une création qui s’est faite dans des conditions difficiles, d’après le ministre pour cause de découverte de tentatives d’infiltration à cette instance par des personnes douteuses.
Par ailleurs, M. Ladgham a évoqué d’autres actions rentrant dans le cadre de l’institutionnalisation de la lutte contre la corruption, avec la création du Conseil supérieur contre la corruption et l’argent spolié, la signature de la convention "e-procurement" avec la Corée du Sud, "le système national d’intégrité" et l’accord, toujours en cours de discussion avec l’OCDE. M. Ladgham a, en outre, précisé que la sensibilisation à la bonne gouvernance fera à partir de 2013-2014, partie des programmes scolaires de l’enseignement de base et de l’enseignement secondaire.
En ce qui concerne le nouveau guide de gouvernance, l’équipe du CTGE, présidée par Faycel Derbel, a par la suite présenté sommairement les principaux thèmes du guide, tout en mettant en exergue les nouveautés de cette édition par rapport à l’ancienne.
Prévoyant les spécificités particulières de chaque entreprise, le guide énumère les bonnes pratiques de gouvernance qui se caractérisent notamment par la transparence, la flexibilité et la dissémination. Ces pratiques touchent principalement la tenue des assemblées générales et des conseils d’administration des entreprises ainsi que les rôles des différentes parties concernées qu’elles soient de l’intérieur de l’entreprise tels que les gérants, directeurs ou managers, ou de l’extérieur, tels que les commissaires aux comptes ou les banques.
