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Mansour Moalla :"Il faut laisser de côté les idéologies et s'unir pour sauver le pays"

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Invité sur le plateau d’Express Fm par Wassim Ben Larbi le jeudi 6 septembre 2012, Mansour Moalla ancien ministre de l’Economie et des Finances, a présenté la nouvelle initiative qu’il vient de lancer.
M. Moalla a commencé par affirmer que le seul acquis parmi les objectifs de la révolution est bien la liberté d’expression, tout en ajoutant que même cet acquis est désormais menacé. Il a présenté son initiative comme étant un appel à s’unir tous, partis politiques, représentants de la société civile et syndicats dans un gouvernement qui œuvre à booster l’économie nationale indépendamment des tendances idéologiques. Il a argué cet appel, en rappelant que le lendemain de toutes les révolutions, les pays étaient obligés de faire abstraction des choix politiques et opter pour des gouvernements d’union nationale afin de sortir des situations précaires postrévolutionnaires.
«Le premier gouvernement après la révolution a travaillé sur la préparation des élections, le second travaille avec ces élections» a-t-il ironisé. Il a ajouté : «le souci majeur du gouvernement est hélas la manière de rester au pouvoir alors que l’objectif principal de la révolution, étant l’emploi resté non atteint. Et puis, on prône des considérations religieuses et autres et on se soucie peu du développement économique».
M. Moalla est revenu ensuite sur la médiocrité de la formation universitaire en Tunisie, en rappelant que notre pays a été classé à un rang supérieur à 6700 dans le classement mondial des universités, bien loin derrière l’Algérie, le Maroc et même de la Mauritanie. Il a également cité les exemples de la Corée du sud avec son rythme accru de croissance et celui de la Finlande qui dispose du meilleur système d’éducation au monde avec seulement 5 millions d’habitants. «Ce n’est pas le nombre, mais la qualité du capital humain qui compte!», a-t-il affirmé à ce propos.
Il a, par ailleurs, affirmé :"Nous pouvons rester trois ans à essayer d’accorder nos violons, sans pouvoir nous en sortir. L’Etat peut encore tenir le coup, mais pas pour très longtemps!».
M. Moalla a conclu par rappeler qu’il avait quitté la scène politique définitivement depuis 1983 et qu’il n’a aucune ambition personnelle, ni motivation, si ce n’est l’amour de la patrie.
D.M
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