Prenant part à un débat télévisé sur la chaîne Al Watanya1 lundi 3 septembre, Mohamed Abbou, secrétaire général du CPR a évoqué le dossier de la comptabilité de son parti en période pré électorale et le fameux registre perdu. Il a affirmé que, disposant de toutes les factures et pièces justificatives en bonne et due forme, le CPR a dû présenter à la Cour des comptes un autre registre comptable non paraphé par l’ISIE, au lieu du registre perdu.

Il a ajouté : « La Cour des comptes a eu l’amabilité d’accepter le registre, mais les médias n’ont relevé que la première partie de l’information à savoir la perte du registre paraphé.
L’information du dépôt du nouveau registre à la Cour des comptes n’a pas du tout circulé. Les médias l’ont délibérément omis ; les partisans de Nidaa Tounes ont également contribué à ne publier qu’une partie des faits sur Internet !". Il a ensuite expliqué cette omission par le fait que le CPR, étant premier défenseur de la transparence et de vigilance en matière d’argent politique, il était prévisible qu’au moindre faux-pas, il ne serait pas épargné !".

Il est à mentionner que les médias n’ont reçu aucun communiqué, ni de la Cour des comptes, ni du CPR annonçant l’acceptation du registre comptable "de rechange" du CPR. Pourtant, les correspondances du CPR parviennent d’habitude d’une manière quasi quotidienne et aucune d’elles n’a relaté le dépôt de ce registre.
"L’anomalie chez les médias" évoquée par le secrétaire général du CPR, serait plutôt une anomalie au bureau de communication du parti et celui de la Cour des comptes, si les faits sont avérés.
Rappelons que c’est la Cour des comptes qui a mentionné, la première, cette histoire de registre et qu’elle n’a pas encore donné une information contraire.