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Tahar Hmila : Le président de la République a plongé dans l'argent sale

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Hédi Ben Abbes, secrétaire d’Etat après du ministre tunisien des Affaires étrangères chargé de l’Asie et des Amériques et porte-parole du CPR, s’est exprimé aujourd’hui sur les ondes de Mosaïque Fm à propos du gel de l’adhésion de Tahar Hmila au sein du CPR.
Il a expliqué que ce n’était pas une punition mais une mesure disciplinaire prise suite à une accumulation de déclarations irrespectueuses et diffamatoires, dont la dernière exigeant une expertise psychiatrique pour le président de la République. Hédi Ben Abbes a, par ailleurs, ajouté que le CPR s’apprêtait à honorer Tahar Hmila, mais que ce dernier « avait tout gâché avec un discours politique personnalisé, insolite et de bas niveau ».
Un éventuel contact avec Nida Tounes a été évoqué durant l’interview, ce dont M. Ben Abbes a nié avoir pris connaissance.
Tahar Hmila, appelé à répondre dans la même émission, a commencé par condamner le fait d’avoir abordé un contact quelconque avec le parti de Béji Caïed Essebsi et a rappelé qu’il avait toujours dit que le CPR n’était pas un parti. Il souligne que le parti n’avait ni discipline, ni fondements, ni stratégie, ni ligne de communication.
Il poursuit : « Le CPR rassemble, depuis le 8 mars, des personnes qui agissent chacune comme bon lui semble » avant de poser certains points d’interrogation : « Le parti a-t-il respecté ses promesses électorales ? Sert-il le peuple ? Est-il transparent ou alors utilise-t-il de l’argent sale ? », se demande Tahar Hmila.
Des questions auxquelles il a tout de suite répondu : « Moncef Marzouki nous a menti puisqu’on découvre qu’il était plongé dans l’argent sale de Chakroun. Il lui a montré sa gratitude en nommant sa fille comme conseillère au Palais de Carthage». Notons qu’à ce moment de l’interview, on pouvait voir Hédi Ben Abbes hocher sa tête en signe de protestation.
L’ancien CPR précise encore : « Moncef Marzouki n’est pas un personnage sacré pour que le fait de lui proposer une expertise psychiatrique devienne un crime. Il nuit à l’Etat et à la République de la Tunisie. La Tunisie lui a été confiée et il l’a salie avec son comportement, ses déclarations, ses habits, sa tenue, ses manières, sans oublier que le président a choisi de s’entourer de compétences tunisiennes de l’étranger marginalisant celles locales. Les deux qui font exceptions sont Abdelwahab Maâter et Samir Ben Amor (qui a perdu le registre de la comptabilité). Quant au parti, il n’a rien réalisé des objectifs de la révolution ».
Tahar Hmila juge la décision de gel de son adhésion étrange et ridicule. La démarche même est immorale, selon lui, puisqu’il était présent à la réunion sans qu’il en ait été informé.
L’intervention de Tahar Hmila a été qualifiée par M. Ben Abbès de honteuse, faisant diviser le peuple entre Tunisiens d’ici et de France.
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