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Tunisie - Chokri Belaïd clashe le gouvernement (Vidéo)

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Dans une interview sur les ondes de Mosaïque Fm, Chokri Belaïd est revenu sur les derniers évènements à Sfax et à Sidi Bouzid et critique le gouvernement, « ouvrant le feu » sur certaines figures politiques ou gouvernementales connues.
Il précise d’abord qu’aucune preuve ne peut être fournie attestant que les syndicalistes relâchés à Sfax aient présenté des excuses comme l’a indiqué Abdellatif Mekki, ministre de la Santé. Il nie, également, que de prétendues excuses aient été présentées de la part des personnes arrêtées puis remises en liberté à Sidi Bouzid.
A cet effet, il rappelle que même Ben Ali n’avait pas « osé » faire passer les syndicalistes devant le juge et avance que le discours de Rached Ghannouchi sur les évènements de Sfax contredit les déclarations du ministre de la Santé et renoue avec celui de Ben Ali.
Selon Chokri Belaïd, le discours actuel est double, reflétant le moral au plus bas d’un gouvernement qui refuse tout dialogue, tout en multipliant les échecs. « C’est un gouvernement qui a essayé, via Sfax, d’entamer la politique de la répression ouverte, mais il a été contré par la société civile », a-t-il affirmé.
« Sinon comment peut-on expliquer la réussite à 90% de la grève générale de Sidi Bouzid et les milliers de personnes sorties manifester dans la rue si on était juste une minorité comme le dit Rached Ghannouchi ? », enchaîne-t-il. Il souligne, par ailleurs, que le parti Ennahdha a organisé une contre-manifestation «uniquement médiatisée par Al Jazeera et la chaîne Zitouna. Deux chaînes qui sont les leurs d’ailleurs », a-t-il précisé rappelant que « la Zitouna est la propriété du fils du ministre, ancien vendeur de persil (NDLR : Moncef Ben Salem) ».
« La manifestation de Sidi Bouzid fut pacifique et magnifique, c’est le vrai visage de Sidi Bouzid qu’on veut salir. Les gens ont marché plus d’un kilomètre sans le moindre acte de violences », assure-t-il. M. Belaïd ajoute : «Sidi Bouzid ne m’attendait pas pour bouger. Dire cela serait minimiser la maturité de la population de la ville. Et si c’était vrai, cela aurait été un grand honneur pour moi », en réponse aux accusations lancées contre lui.
Evoquant l’échéance des prochaines élections, Chokri Belaïd estime « qu’ils sont en train de parler des élections alors que l’Instance n’est même pas encore établie et qu’aucune loi concernant ce rendez-vous n’a été promulguée. Pire encore, ils n’ont même pas respecté les engagements pris et signés avant le scrutin du 23 octobre 2011», indique t-il en substance.
H.A
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