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BCE : « Rafik Abdessalem pourrait retourner sur les bancs de l'école s'il a du temps à perdre »
26/06/2012 | 1
min
BCE : « Rafik Abdessalem pourrait retourner sur les bancs de l'école s'il a du temps à perdre »
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Béji Caïd Essebsi, ancien premier ministre transitoire, soutient que « l’affaire Baghdadi Mahmoudi ne fait pas partie des priorités du peuple tunisien, qui a élu des représentants pour prendre des décisions dans l’intérêt du pays. Une des missions premières du gouvernement ». Tout en déclarant qu’ « il est aberrant de croire que cette extradition soit le fruit d’une transaction commerciale avec les autorités libyennes », il regrette « la confrontation, au sommet de l’Etat, preuve du déséquilibre du partage des pouvoirs au sein de la Troïka ». BCE a également évoqué la proposition de débat qui lui a été faite par le ministre des Affaires étrangères au sujet de laquelle il rétorque : « Rafik Abdessalem pourrait retourner sur les bancs de l’école s’il a du temps à perdre […] J’ai décidé de ne plus répondre à ce genre de personnes ».

Présent sur les ondes de Mosaïque Fm, aujourd’hui, mardi 26 juin 2012, Caïd Essebsi affirme que « Ennahdha est indissociable du paysage politique tunisien » mais que le parti « ne pourra pas gouverner seul et devra accepter d’être sujet à critiques et composer avec les autres acteurs de la scène politique ».

Selon lui, «  le parti au pouvoir ne représente pas uniquement ses partisans mais l’ensemble des citoyens tunisiens ». BCE appelle le gouvernement à « réprimer toute violence et à montrer sa capacité à gérer les différends ». Et d’ajouter  « la seule violence tolérée est celle de l’Etat et de la loi, garants de la sécurité des biens et des personnes ».

Au sujet de son initiative, « Nida’ Tounes », Béji Caïd Essebsi affirme que « loin de la volonté de constituer l’unique alternative politique », « nous avons pour ambition de rassembler les tunisiens autours d’un parti centriste et d’éviter la perte de voix, constatée lors des dernières élections du 23 octobre ».

L’ancien Premier ministre s’est également prononcé sur l’initiative de l’UGTT et affirme que « la réaction positive du gouvernement face à l’initiative de l’UGTT constitue une preuve de l’existence d’une volonté d’échange et de dialogue ».

Béji Caïd Essebsi revient également sur le sujet des destouriens et des anciens membres du RCD dissous, dont nombreux accusent le parti Nida’ Tounes d’accueillir en ses rangs, et affirme que « le parti reste ouvert à tous les tunisiens, sans distinction, mais que chaque nouveau adhérant sera évidemment soumis à une évaluation en vue de son approbation ».

Selon lui, « les destouriens et les anciens du RCD sont au cœur d’une campagne de diabolisation, même par ceux qui les ont accueilli au sein de leurs propres partis mais qui n’hésitent pas à les critiquer aujourd’hui ». Et de conclure  « l’exclusion de la vie politique est incompatible avec le principe de citoyenneté ».

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