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Tunisie – Conect : Le financement de l'entreprise face aux exigences de bonne gouvernance en débat

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La Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect) a organisé, jeudi 21 juin 2012 au siège de la Bourse des valeurs mobilières de Tunis, une conférence sur le thème «Le financement de l’entreprise face aux exigences de bonne gouvernance», en présence de Ridha Saïdi, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des dossiers économiques, Tarak Cherif, président de la Conect ainsi que plusieurs experts et cadres de sociétés notamment bancaires et financières.
Cette conférence se tient à la veille de l’entrée en vigueur, le 1er juillet prochain de la Circulaire de la Banque centrale de Tunisie relative à cet aspect. Elle répond aux sollicitations des chefs d’entreprises et des responsables d’institutions financières qui appréhendent les changements qui découleront de cette mesure ainsi que leurs impacts sur les relations entre les différents opérateurs économiques.

L’adoption de ces nouvelles règles de gouvernance pour les établissements de crédit marque ainsi le début d’un changement radical dans les rapports entre les organismes de financements et les organismes en quête de fonds propres à des conditions comparables à celles de leurs concurrents sur le marché international aussi bien au niveau des coûts qu’au niveau de la qualité des relations et du partage des gains et des risques.
Slaheddine Ladjimi, directeur général de la BIAT, a indiqué que plus les fonds propres sont importants plus les fonds de roulement sont couverts et que la relation, généralement tendue entre la banque et l’entrepreneur en Tunisie, émanait principalement de l’insuffisance des fonds propres (donc engendrant un déséquilibre du fonds de roulement) et du déficit de bonne gouvernance des sociétés. Il considère que le critère principal de bonne gouvernance d’une entreprise donnée est la transparence de ses comptes réels et la manière avec laquelle elle gère leur communication.
Moez Joudi, le président de l’Association tunisienne de gouvernance (ATG), a souligné, pour sa part, que la bonne gouvernance est, avant tout, une culture et non pas un critère : «il ne s’agit pas d’un slogan, il faut l’appliquer». Pour y parvenir, il faut séparer les pouvoirs de contrôle et de gestion de l’entreprise, garantir l’indépendance des organes de contrôle (conseil d’administration, audit, …) ainsi que la transparence et la fiabilité des comptes transmis par l’entreprise aux tiers. Il a cité comme exemple de mauvaise gouvernance Enron qui fut avant sa faillite l'une des plus grandes entreprises américaines par sa capitalisation boursière et comme bon exemple celui du fonds CalPERS (California public employees retirement system) qui est une agence américaine faisant partie de l'administration publique de la Californie et qui gère des fonds de retraite de plus de 1,6 million de Californiens.
Notons que plusieurs intervenants se sont succédés pour présenter différents mécanisme d’appui au financement des entreprises.
I.N.
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