Dans une déclaration, rendue publique mercredi 13 juin 2012, Ahmed Mansour, chef du Parti du Néo Destour, rappelle que « depuis le départ de Ben Ali de la Tunisie, le 14 janvier 2011, il avait appelé le général Ammar à former, en compagnie de politiciens chevronnés et propres, tels Ahmed Mestiri, Ahmed Ben Salah, Chedli Klibi et Rachid Sfar, un Comité de salut national chargé de désigner un Premier ministre parmi les compétences avérées dont Chedly Ayari et Mustapha Kamel Nabli en vue de former un mini-gouvernement pour gérer les affaires courantes alors qu’un groupe d’experts en droit constitutionnel s’attèle à assainir la Constitution ».

Ahmed Mansour ajoute, dans son communiqué, que « certaines parties ont réussi à imposer un processus différent, fondé sur les faits accomplis et l’esprit de vengeance, qu’il est urgent de revenir à ladite première proposition pour faire face au climat de chaos et d’incertitude régnant dans le pays, surtout que la première mission de l’armée nationale consiste à protéger la patrie.

Et au chef du Parti du Néo Destour de conclure sa déclaration par un appel à Rachid Ammar de « s’acquitter de son devoir selon sa conscience afin que l’armée évite à l’Etat tunisien un effondrement total et le sauve de la somalisation ».

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