Après concertation, les directeurs des 4 radios publiques tunisiennes ont décidé de présenter leur démission, apprend-on auprès d’un membre du syndicat tunisien des journalistes.
Cette démission collective, une première en Tunisie, vient suite à la nomination de Mohamed Meddeb à la tête de l’Etablissement de la Radio Tunisienne, qui chapeaute toutes les stations publiques. On considère que M. Meddeb n’a pas les conditions requises pour diriger un Etablissement qui regroupe neuf médias vu qu’il a toujours exercé au sein du service technique et jamais à la production ou le management. Selon notre source, les démissionnaires veulent l’application de l’article 116 du projet du Code de la Presse (non encore abrogé) qui stipule que c’est l’Autorité indépendante supérieure de l’audiovisuel qui nomme les dirigeants de médias publics.
Les démissionnaires ne vont pas néanmoins quitter leurs postes et vont donner le temps au gouvernement de réviser sa dernière nomination ou de nommer leurs remplaçants.
Les 5 autres directeurs de radios publiques ont une position administrative qui les empêche de présenter leur démission.
Après concertation, les directeurs des 4 radios publiques tunisiennes ont décidé de présenter leur démission, apprend-on auprès d’un membre du syndicat tunisien des journalistes.
Cette démission collective, une première en Tunisie, vient suite à la nomination de Mohamed Meddeb à la tête de l’Etablissement de la Radio Tunisienne, qui chapeaute toutes les stations publiques. On considère que M. Meddeb n’a pas les conditions requises pour diriger un Etablissement qui regroupe neuf médias vu qu’il a toujours exercé au sein du service technique et jamais à la production ou le management. Selon notre source, les démissionnaires veulent l’application de l’article 116 du projet du Code de la Presse (non encore abrogé) qui stipule que c’est l’Autorité indépendante supérieure de l’audiovisuel qui nomme les dirigeants de médias publics.
Les démissionnaires ne vont pas néanmoins quitter leurs postes et vont donner le temps au gouvernement de réviser sa dernière nomination ou de nommer leurs remplaçants.
Les 5 autres directeurs de radios publiques ont une position administrative qui les empêche de présenter leur démission.
