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Tunisie - Les anciens cadres révoqués par Farhat Rajhi sortent de leur silence et crient à l'injustice
18/04/2012 | 1
min
Tunisie - Les anciens cadres révoqués par Farhat Rajhi sortent de leur silence et crient à l'injustice
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Dans une lettre ouverte publiée au journal «Le Maghreb» en date du mercredi 18 avril 2012, douze des anciens haut-cadres des forces de sécurité, qui ont été mis à la retraite d’office par décision de l’ancien ministre de l’Intérieur Farhat Rajhi, se sont adressés à l’actuel ministre de l’Intérieur, concernant leur révocation.

Après un bref rappel des faits, les officiers et colonels des forces de l’ordre, ont déclaré avoir été choqués par le télégramme signé par Farhat Rajhi en date du 1er février 2011 et qui décidait la mise à la retraite d’office des «meilleurs cadres de l’Intérieur et des plus qualifiés». Cette décision qualifiée de «louche et bizarre» a été accompagnée par une campagne médiatique montée par M. Rajhi visant à ternir l’image des personnes figurant sur la fameuse «liste».

Les signataires de la lettre considèrent l’élaboration de cette liste comme un «coup-bas». Ils demandent que la justice se prononce mais affirment qu’ils ne pardonneront jamais à Farhat Rajhi, pour sa légèreté et son ignorance de leurs droits en décidant de leur sort d’une manière arbitraire et irréfléchie. Les personnes révoquées par Farhat Rajhi ont rappelé qu’ils avaient tous ou moins 18 ans d’expérience, qu’ils étaient tous titulaires de diplômes supérieurs et qu’ils avaient suivi des formations dans les meilleures universités tunisiennes et étrangères et qu’ils avaient fait le choix de se tourner vers un des métiers les plus nobles et les plus difficiles.

Ils ont, également, rappelé que les cadres du ministère en poste actuellement, ont été formés et encadrés par ceux qui ont été mis à la retraite d’office.
De ce fait, ces anciens cadres du ministère s’adressent à Ali Laârayedh réclamant l’ouverture d’une enquête sur les circonstances et les raisons qui ont conduit à la décision de leur mise à la retraire d’office. Il s’agit pour eux «d’un règlement de comptes personnel de bas niveau».

Ils réclament, par ailleurs, la diffusion du rapport issu de cette enquête au grand public, et demandent à ce que les cadres innocentés soient réhabilités avec la possibilité d’être réaffectés à leurs postes. Ils demandent enfin que toute personne inculpée soit traduite devant la justice et jugée.

Les anciens cadres mis à la retraite, ont signé la lettre ouverte avec une liste de douze noms.

D.M
18/04/2012 | 1
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