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La France veut rester le premier partenaire de la Tunisie
18/01/2012 | 1
min
La France veut rester le premier partenaire de la Tunisie
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«Bien que 57 entreprises françaises aient cessé leurs activités en Tunisie, l'année précédente, le pays compte fin 2011, près de 1300 entreprises à participation française (contre 1200, en 2010), ayant généré environ 120 mille emplois», a indiqué Boris Boillon, ambassadeur de la France en Tunisie.
Intervenant, mercredi 18 janvier 2012, lors d'un point de presse organisé par la Chambre tuniso-française de commerce et d'industrie (CTFCI), M. Boillon a souligné que «la France est le premier partenaire de la Tunisie, et elle le restera».
Il devait rappeler que la France se présente comme le 1er client du pays (30% des exportations en 2011), son 1er fournisseur (18% des importations) ainsi que son 1er investisseur hors énergie (80 millions d'euros).

Dans le même contexte, Boris Boillon a affirmé que «la majorité des entreprises françaises ont réussi à résister au cours de la phase difficile par laquelle est passée la Tunisie et qu'elles sont déterminées à rester mobilisées pour relancer l'économie du pays».
«La même volonté a été exprimée par le gouvernement français qui tient à agir favorablement pour soutenir la Tunisie au niveau multilatéral, en œuvrant à ce que les promesses financières du G8 de Deauville soient tenues», a signalé l'ambassadeur français, en annonçant que près de 2,5 milliards de dollars ont d'ores et déjà été décaissés, par la communauté internationale, en faveur de la Tunisie.
Sur le plan bilatéral, il a fait savoir que «la France continuera à faire bénéficier la Tunisie d'instruments d'appui exceptionnels, en l'occurrence la "Réserve pays émergents" (outil de prêt intergouvernemental), le Fonds d'étude et d'aide au secteur privé (FASEP), et la ligne de crédit spécifique pour les PME/PMI.
A cela s'ajoutent les actions de l'Agence française de développement (AFD), qui présente à notre pays la plus importante mobilisation financière, par rapport au reste des pays du monde (200 millions d'euros en 2011)».
Pour ce qui est du plan d'action 2012, destiné à soutenir la relance de l'économie tunisienne, l'ambassadeur a fait savoir qu'il s'articulera autour de quatre grands axes, à savoir l'impulsion du secteur touristique, l'amélioration de la formation professionnelle pour que les compétences humaines soient adaptées aux besoins du marché, le renforcement de la coopération tuniso-française, en vue de la conquête du marché libyen et la facilitation de la circulation des hommes d'affaires tunisiens en France, à travers l'octroi de visas de longue durée (1 an).

De son côté, Foued Lakhoua, président de la CTFCI, a indiqué que «malgré la conjoncture difficile que traverse la Tunisie, la CTFCI a pu drainer, en 2011, une trentaine de chefs d'entreprise français venus explorer les possibilités d'implantation, de partenariat et de renforcement d'actions commerciales en Tunisie».
Et d'ajouter que la chambre a organisé, l'année dernière, des missions pour une vingtaine de chefs d'entreprise tunisiens en France, outre le déplacement de plus de 2000 hommes d'affaires tunisiens, pour visiter les salons professionnels en France.

D’après TAP
18/01/2012 | 1
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