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Belhassen Trabelsi quitte le Canada pour le Venezuela ?
21/12/2011 | 1
min
Belhassen Trabelsi quitte le Canada pour le Venezuela ?
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Belhassen Trabelsi, beau-frère de Zine El Abidine Ben Ali, aurait quitté le Canada pour aller se réfugier au Venezuela, indique le quotidien tunisien Echourouq.
Il aurait obtenu la nationalité vénézuélienne et aurait carrément changé d’identité, suite à une intervention personnelle du président Hugo Chavez. En clair, et si cette information est vérifiée, Belhassen Trabelsi pourrait circuler librement là où il désire puisqu’il a changé d’identité. Une version digne d’un film de série B mais plausible, que nous présentons avec les réserves d’usage vu qu’il nous a été impossible de la confirmer auprès de bonnes sources.

Ce qui est certain, par ailleurs, c’est que Belhassen Trabelsi et son avocat ont des ennuis judiciaires sérieux au Canada.
Le beau-frère de l’ancien président tunisien a été interrogé le 30 novembre par des enquêteurs de la Gendarmerie royale du Canada à propos de ses biens et ses avoirs non déclarés, indique la presse canadienne.
Devant les enquêteurs de la gendarmerie royale, Belhassen Trabelsi n'a pas cessé de se demander comment il allait vivre s'il déclare ses biens.
Son avocat Donald Kattan, soupçonné de gérer ses affaires, risque jusqu’à cinq ans de prison s’il s’avère qu’il a administré les avoirs de Belhassen Trabelsi et ce en vertu de la nouvelle Loi sur le blocage des biens de dirigeants étrangers corrompus.

Belhassen Trabelsi et son avocat savent pertinemment que s’ils déclarent ces biens, ils seraient immédiatement saisis pour être restitués au nouveau gouvernement tunisien, indique La Presse de Montréal qui parle également de transferts de millions de dollars vers le compte du cabinet de l’avocat et de plusieurs autres transaction financières interdites en vertu de la nouvelle loi.
Le 2 décembre, les enquêteurs de la Gendarmerie royale ont interrogé l’avocat s’il avait quelque chose à déclarer concernant son client, mais il a nié farouchement. Jusqu’à la découverte de ces transferts.
Les documents de ces transferts ont été saisis et mis sous scellés le 6 décembre.
L’étau judiciaire canadien se resserre visiblement autour de Belhassen Trabelsi, ce qui aurait pu le pousser à quitter ce pays. Vers le Venezuela par exemple.
21/12/2011 | 1
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