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Le chômage des jeunes, défi majeur de la région affirme le secrétaire d'Etat américain
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Deuxième visite en Tunisie, en à peine 6 mois, de Jose W. Fernandez sous-secrétaire d’Etat américain chargé des Affaires économiques, de l’énergie et du commerce et qui a annoncé une deuxième visite, également, du sénateur John McCain la semaine prochaine, accompagné de 6 ou 7 représentants d’entreprises classées dans le 500 Fortune (liste des 500 premières entreprises américaines).
Un contexte différent, la visite précédente coïncidant avec l’affaire des wikileaks, mais un même objectif affirme M. Fernandez, à savoir le renforcement de l’entrepreneuriat en Tunisie et le développement des relations d’affaires entre les deux pays. Sur la Libye, réponse claire et nette : « On n’est pas impliqué dans le plan de reconstruction de ce pays ».
Le secrétaire d’Etat a rencontré des acteurs locaux du monde des affaires et des représentants de l’administration dans le but de préparer une conférence sur l’investissement et la venue d’investisseurs de la SiliconeValley l’automne prochain. Visite qui explorera les opportunités d’investissement offertes.
Le chômage des jeunes reste le défi majeur auquel doit faire face la région, insiste Jose W. Fernandez. Défi qui passe par un développement économique, lui-même tributaire d’une réforme et d’un réajustement des mécanismes de régulation : gouvernance, transparence… Une réforme indispensable pour la libéralisation des industries qui intéressent les investisseurs : télécommunications, énergie…
Le tourisme n’a pas été en reste lors des discussions. « Une histoire, une culture et des plages : une très bonne combinaison » qu’il faut exploiter, pense Jose W. Fernandez. Des solutions techniques pour la conquête du marché américain existent. L’open sky essentiellement (même si la situation en Libye ne permet pas d’y réfléchir concrètement), et qui favorisera le lancement de vols directs entre les deux pays et agira à la baisse sur les prix. Un travail sur l’image est, également, nécessaire car la destination Tunisie manque de notoriété en comparaison avec certains de ses concurrents tels la Turquie et la Grèce.
Un déficit de notoriété combinée à une exigüité du marché qui a bloqué le développement des franchises, alors qu’on voit des Mc Donald partout au Maroc et en Egypte. Le lancement de franchises américaines en Tunisie sera un signal fort et un gage sur la stabilité du pays, poursuit M. Fernandez, mais encore faudrait-il réinventer les codes bancaires, syndicaux… Toujours cette insistance légère mais réelle pour mettre les Tunisiens face à leur responsabilité.
Nous pensons à nos intérêts sur le long terme, nous sommes d’ores et déjà prêts à commencer le travail (comprenez sans attendre le résultat des élections)…, nous ne nous opposons pas au plan Jasmin, encore faut-il que la Tunisie engage la réforme de la gouvernance, l’assainissement des structures financières, la mise en place d’infrastructures…
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