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85% des Tunisiens ont l'intention d'aller voter le jour des élections
08/06/2011 | 1
min
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Une conférence de presse de l’Institut Emrhod sur les «Les Partis politiques et la transition démocratique» a été tenue, mercredi 8 juin à l’hôtel Africa, pour présenter la deuxième vague du baromètre politique de l’Institut Emrhod Consulting.

Ce sondage a concerné un échantillon représentatif de 1.000 individus de plus de 18 ans de tous les gouvernorats, élaboré selon la méthode des quotas entre le 28 mai et le 2 juin 2011.
Ce qui ressort de ce sondage d’opinion est que la majorité des Tunisiens (51,2%) déclare qu’ils n’ont pas une idée sur les partis politiques, quoique ce chiffre à baissé par rapport à la première vague réalisée par Emrhod en mars dernier (le taux était de 61,4%).
Concernant les partis politiques cités, par l’échantillon interrogé, Ennahdha est en tête avec 45,8% (29% en mars), suivie du PDP avec 20,3% (12,3% en mars), du POCT avec 12,5% (6,4% en mars), Ettajdid avec 11,1% (7,5%), le Congrès pour la république avec 7,3% (0,5% en mars). D’autres partis pas cités dans la première vague commencent à se faire connaitre comme : le Parti pour la justice et l’égalité (4,5%), le Parti socialiste de gauche (3,2%), MPUP (3,1%), le Parti de la démocratie directe (2,9%), Al Majd (2,2%), etc.

Emrhod, explique qu’excepté Ennahdha et PDP, «il y a un déficit flagrant de notoriété chez les partis», dû principalement au manque de communication et l’absence de discours convainquant. En outre, il ya trop de partis.
Concernant Ennahdha, les avis des Tunisiens sont divisés. «Il est vrai qu’Ennahdha est le parti politique qui vient rapidement à l’esprit des sondés; les débats, cependant, révèlent des clivages sur ce parti et reflètent aussi les tendances qui traversent la société tunisienne aujourd’hui», a indiqué Nébil Belaâm, PDG de l’Institut Emrhod Consulting.

Concernant le report de la date des élections de la Constituante, seulement 28% des sondés y sont pour, contre 66% pour le maintien de la date du 24 juillet et 6% d’indécis. Ceux qui se sont prononcés pour le maintien de la date expliquent que le report donnera plus de légitimité au gouvernement provisoire.
Concernant les autres résultats de l’enquête, 67% des personnes interrogées sont pour la parité. 85% ont l’intention d’aller voter le jour des élections. 33,7% trouvent qu’aucune personne n’est apte pour diriger le pays (Ahmed Nejib Chebbi récolte 7,2% des votes, Mustafa Ben Jaâfar 3,5% et Béji Caïd Essebsi 4,3%).
Concernant le travail du gouvernement durant les trois derniers mois, les sondés sont globalement moyennement satisfaits (51,1%), alors que 26,2% sont satisfaits contre 19,7% d’insatisfaits.

Les personnes interrogées reprochent au gouvernement son manque de communication. Le déficit est principalement constaté au niveau du procès de l’ancien président et de son clan, des grands dossiers de malversation et de corruption, des décisions à prendre pour résorber le chômage, de la question des snipers.
En outre, la majorité des citoyens tunisiens affichent une méconnaissance réelle quant à la capacité des diverses figures et représentations politiques de prendre en charge la gouvernance du pays. Les discours des partis politiques ne sont pas tout à fait en phase avec les attentes des populations, c’est pour cette raison qu’ils n’arrivent pas à tisser une vraie relation avec leurs futurs électeurs.
08/06/2011 | 1
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