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Comment la diaspora peut contribuer à la relance de l'économie en Tunisie
04/02/2011 | 1
min
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Une conférence intitulée "Révolution du jasmin : La Tunisie a de bonnes cartes en main" orchestré par la Mediterranean School of Business (MSB) a été tenue, jeudi 3 février 2011, par Francis Ghilès, senior researcher du Centre d’étude et de documentation internationale de Barcelone (CIDOB).

Francis Ghilès a commencé par mettre en relief la Tunisie comme étant historiquement un précurseur arabe et parfois même méditerranéen. En effet, Kheireddine Pacha a promulgué la première constitution écrite du monde arabe. Habib Bourguiba a fait voter le Code du statut personnel (CSP) qui accorda aux femmes des droits qu’elles mirent 20 à 30 à obtenir en France, en Italie et en Espagne.
Ainsi, la révolution du jasmin marque une étape importante dans l’histoire de la Tunisie moderne mais à la différence des précédentes, l’acteur principal en fut, non pas un zaïm mais le peuple.

L’orateur a, en outre, souligné l’importance d’une aide extérieure pour la Tunisie qu’elle soit par l’UE, la France ou les USA, pour pallier au manque à gagner par pays afin que l’avion continue à voler.
Les dirigeants tunisiens devront rétablir la confiance avec le citoyen, assainir une partie de la fonction publique et récupérer les biens volés. Pour les avoirs spoliés, M. Ghilès conseille de faire ça en respectant les lois et de traiter cas par cas et que la nationalisation ne soit pas la seule solution, dans la mesure où il y en a d’autres, dont notamment le cantonnement des actifs comme cela a été le cas du Crédit lyonnais.
Grâce à leur franc-parler et à leur délicatesse, les femmes joueront un rôle important, précise M. Ghilès.

Francis Ghilès a également indiqué qu’il était primordial pour la Tunisie de s’inspirer d’autres modèles que la France et de dialoguer avec d’autres partenaires notamment l’Allemagne, la Grande Bretagne et l’Espagne. La Tunisie peut aussi collaborer avec des pays tels que la Chine, l’Inde ou le Brésil. La diaspora tunisienne, qui est bien organisée, peut jouer un rôle important pour tisser des liens et mieux faire connaître la Tunisie aux investisseurs étrangers.
L’orateur a insisté pour que le gouvernent tunisien soit à l’écoute des jeunes et se dirige vers les zones de l’intérieur du pays en vue d’aider les plus démunis et de leur rendre leur dignité.
04/02/2011 | 1
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