L’absence d’ordre et de sécurité pendant les journées du 14 et du 15 Janvier a été l’occasion, pour plusieurs familles, d’occuper des appartements appartenant à la SNIT dans plusieurs immeubles en construction de Tunis. C’est le cas, rapporté par l’agence TAP, dans la zone de Jaâfar du Gouvernorat de l’Ariana.

Un certain nombre de ces familles se sont rassemblées, toujours selon l’agence TAP, le jeudi 3 février, devant le siège du gouvernorat de l’Ariana, pour réclamer aux autorités locales de régulariser leur situation et leur permettre d’acquérir les logements sociaux qu’ils ont occupés.
Ces familles avancent comme argument principal justifiant cette occupation la corruption qui sévissait au sein de l’entreprise publique. Les familles servies devaient, selon eux, payer des fonctionnaires pour avoir droit à un logement.

La situation semble inextricable pour la SNIT vu que de nombreuses personnes ont dû déjà avancer de l’argent de façon « légale » pour acquérir ces logements sociaux. On se demande, par ailleurs, s’il faut encourager ce type de comportement, malgré tout, hors la loi. Face à ce type d’actions, on ne peut que s’interroger si le remède est pire que le mal ? La lutte contre la corruption justifie-t-elle la loi de la jungle ?