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Brahim Debbeche, commente le cours d'Ennakl et annonce trois modèles lors du lancement tunisien de la Skoda
02/11/2010 | 1
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Brahim Debbeche, directeur général de la société Ennakl, a déclaré que le cours boursier actuel de son entreprise est satisfaisant.
Il s’agit même, selon lui, d’un objectif que les cours sur la bourse de Tunis et sur celle de Casa soient convergents. Actuellement, le cours tourne autour de 12 dinars à Casa et de 12,4 dinars à Tunis.
Depuis son introduction et jusqu’à la fin du mois d’octobre, le titre a gagné quelque 15,9%. Le hic, c’est que de nombreuses personnes l’ont acheté à un prix nettement supérieur à 12,4 dinars (jusqu’à 18) puisqu’elles n’ont pas pu obtenir le nombre d’actions désiré au moment de l’introduction.
M. Debbeche s’est voulu rassurant en indiquant que l’avenir est des plus radieux pour Ennakl avec des bénéfices en augmentation de plus de 50%. En clair, celui qui mise sur le moyen et le long terme aura certainement une plus-value intéressante au vu des perspectives excellentes de la société.

Invité de la matinale d’Express FM, animée par Sabri Braham, M. Debbeche a abordé plusieurs autres sujets liés au concessionnaire tunisien de Volkswagen, Audi, Porsche et Seat.
Ainsi, trois modèles accompagneront le lancement de la nouvelle marque Skoda pour le début 2011, à savoir la Fabia (la citadine), l’Octavia (la berline) et la Superb (la routière). De véritables concurrentes pour les Polo, Jetta et Passat ? On en doute, vu que l’équipe d’Ennakl a bien su gérer l’arrivée de Seat qui n’a pas du tout ringardisé sa cousine Volkswagen. Chaque marque et chaque modèle devra donc avoir sa propre clientèle.
Quant au marché des pick-up, et suite au lancement la semaine dernière de l’Amarok, Ennakl table sur 15-20% de parts de marché dans ce segment, soit 1000-1500 véhicules. Objectif qui peut paraître ambitieux, mais est très réalisable dans la mesure où la marque était totalement absente de ce segment. Aujourd’hui, Ennakl marque partout sa présence.

Interrogé sur la coopération industrielle avec la firme allemande, Brahim Debbeche a indiqué que sept unités en Tunisie travaillent actuellement avec le groupe Volkswagen dans les composantes automobiles. Il s’agit d’investissements directs et non de sous-traitance. Ce volume de coopération industrielle a été multiplié par 200% depuis la reprise d’Ennakl par le groupe Princesse Holding, ce qui traduit clairement la confiance des Allemands dans la croissance du marché automobile tunisien.
Enfin, et à propos de la hausse des prix, elle est surtout expliquée par le cours des changes et les options onéreuses qu’exige aujourd’hui le client.
02/11/2010 | 1
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