La BEI vient d’octroyer un prêt de 185 millions d’euros, soit environ 350 MD, à la STEG pour la réalisation des ouvrages de transport d’électricité, sur toute la République. Un projet qui répond à un double objectif.
D’abord, optimiser l’offre d’électricité par une meilleure sûreté de l’approvisionnement grâce à 600 Km de nouvelles lignes aériennes haute tension, ainsi que des postes blindés et des transformateurs. Ensuite, contribuer à la finalisation du réseau principal de transport d’électricité à 400 kV entre la Tunisie et l’Algérie.

Avec ce prêt, le montant cumulé des crédits accordés à la STEG par la BEI s’élève, d’après les déclarations du PDG de l’entreprise, Othmane Ben Arfa, à 9 crédits pour un montant global de 800 millions d’euros, soit environ 1500 MD.
D’un coût global de 810 MD, le projet, qui devrait être opérationnel, à la fin de l’année 2014, est financé, par la BEI, pour un montant de 185 millions d’euros, soit environ 350 MD, par la Banque islamique de Développement (BID), à hauteur de 205 millions d’euros, soit environ 390 MD. Par ailleurs, 70 MD, seront assurés par d’autres ressources financières.

Mieux, les performances de la STEG, considérée par la BEI, comme un exemple, dans la région, notamment en matière de projets énergétiques inscrits au cœur de l’Union Pour la Méditerranée, bénéficiera dans deux semaines, selon les déclarations de Philipe de Fontaine Vive, vice président de la BEI et responsable du FEMIP, un autre prêt d’un montant de 194 millions d’euros, dédié à la réalisation de la centrale de production électrique de Sousse, qui devrait être opérationnelle, en 2013. Le conseil d’administration de l’institution financière européenne a donné son accord, et la convention de prêt sera signée dans deux semaines. Ce qui portera le volume de la coopération, juste avec la STEG, au même niveau de la coopération avec la Tunisie, il y a deux ans, devait indiquer De Fontaine Vive.

Le ministre du Développement et de la Coopération internationale, Mohamed Nouri Jouini n’a pas manqué de souligner que la satisfaction du bilan de la coopération est partagée. Que ce soit pour le rythme, la qualité ou encore les perspectives de la coopération. Car, a-t-il ajouté, la BEI n’a pas manqué de consentir des efforts afin de s’adapter aux nouveaux besoins et priorités de la Tunisie, afin de la soutenir dans la concrétisation de ses objectifs ambitieux et de l’aider à relever les multiples défis.