La radio privée Mosaïque FM ne voit pas d’un très bon œil l’arrivée des deux nouvelles radios.
Comme déjà annoncé, ces deux radios privées seront lancées à la rentrée et devront évoluer sur les mêmes platebandes que Mosaïque FM, première radio en termes d’audience en Tunisie.
Si le nom des deux stations n’est pas encore connu (ça ne devrait plus tarder), on sait déjà qu’elles ont fait appel aux meilleurs.

La première, lancée par le duo Mehdi Gueddiche et Naoufel Ben Rayana, a fait appel à la DGA de Hannibal TV, Najoua Rahoui. Dans son équipe, figureront quelques vedettes de la radio et de la télévision en Tunisie et les contacts sont déjà établis.
La seconde, lancée par Cyrine Mabrouk, a fait appel à l’ancien DG de Planet, Fethi Bhoury pour diriger l’entreprise et a recruté, également, de hautes compétences du secteur de la radio, mais aussi de la pub : Imed Ketata (Tunis 7) ou encore Lotfi Zeghdana (Groupe Mzabi) pour ne citer qu’eux.
Les deux radios n’ont tout simplement pas le choix, elles doivent débaucher si elles veulent attirer les meilleurs. C’est la loi du marché.
Et c’est tout à fait normal qu’on lorgne du côté du leader, Mosaïque FM en l’occurrence.

La radio de Noureddine Boutar a déjà « perdu » Nizar Châari (qui a créé sa propre agence de prod tout en rejoignant Cactus), Saoussen Mâalej, Elyes Gharbi (partis vers Nessma TV), etc.
Aux dernières nouvelles, la radio s’apprête à « perdre » Naoufel Ouertani, directeur des programmes et animateur-vedette de la station.
Pour son poste de direction, Naoufel Ouertani est déjà remplacé par son collègue Boubaker Akacha. Quant à son émission, elle est actuellement suspendue puisque l’animateur est officiellement en voyage de noces.

Officieusement, cependant, les rumeurs vont bon train pour signifier le départ de M. Ouertani vers l’une des deux nouvelles radios.
La direction de Mosaïque FM relativise en signalant que son animateur a beaucoup de charges et ne peut assurer les deux postes simultanément. L’argument ne convainc pas trop puisque Naoufel Ouertani assure ces mêmes charges depuis des années et ne l’ont pas empêché de rédiger le scénario d’une pièce de théâtre ou d’une série télé.

Bien placé pour savoir que « nul n’est indispensable », Noureddine Boutar sait pertinemment aussi qu’il est impératif, voire vital, de savoir garder ses cadres pour pouvoir maintenir son leadership et prouver qu’il est premier parce qu’il est le meilleur et non pas parce qu’il est seul sur le marché.
C’est là que se distinguent les meilleurs managers. M. Boutar en est un et a plusieurs cordes à son arc, mais il va falloir le prouver encore une fois !