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SNCM, la compagnie maritime marseillaise, ne jeûne pas pendant le Ramadan
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La SNCM, la compagnie maritime marseillaise, avec le développement des promotions sur les courts-séjours sur le grand Maghreb, notamment la Tunisie, ne jeûne pas pendant le mois de Ramadan qui arrive de plus en plus tôt dans la saison estivale, puisqu’elle apporte une réponse aux nouvelles habitudes de sa clientèle liées au mois Saint, a rapporté le webmagazine pro-méditerranéen "Econostrum ".
Pour peaufiner sa saison ramadensque sur le Maghreb, Robert Mouly, directeur des lignes Maghreb à la SNCM souligne : "Nous avions anticipé dès la fin de l'hiver avec un tarif dynamique pour promouvoir les courts séjours de douze à trente jours". Ce grand changement de stratégie s'est traduit au printemps 2010 par une hausse de 60% sur l'Algérie par rapport au printemps 2009 et de 48% sur la Tunisie.
Et de préciser que la desserte s'appuie sur des partenariats avec l'ENTMV (Algérie Ferries) et la CTN tunisienne. La SNCM positionne trois de ses bateaux : L'ile de Beauté, le Méditerranée et le Danièle Casanova pour un total, en 2009, de 105 719 passagers sur l'Algérie et de 116 176 pour la Tunisie. Des chiffres à rapprocher du trafic global de la compagnie marseillaise : 1,12 million de passagers.
" Cet été 2010, nous avons remis nos promotions courts séjours" explique Alain Izard, le directeur délégué des lignes Maghreb. Ceci constitue également une réponse à une clientèle qui, préférant passer le Ramadan en France, modifient la durée de ses congés. "Avant, les familles partaient début juillet et revenaient fin août. Voici quinze ans, les gros départs se déroulaient à partir du 20 juin et les retours étaient bondés de fin août à début septembre. Aujourd'hui, nous constatons une grande masse de départs de début juillet au 15 juillet et les retours s'effectuent en trois vagues : fin juillet, du 6 août au Ramadan puis fin août", commente-t-il.
Le Ramadan se décalant de dix jours chaque année, la SNCM va devoir poursuivre cette stratégie pendant six ans. "Ceci nous permet d'étaler plus les retours. Mais nous subissons, également, une perte de clientèle car désormais, se pose pour nos clients la question du rapport entre le coût du billet et la durée du séjour. En plus de cela, la crise économique ne nous aide pas. Pour notre clientèle à faible pouvoir d'achat, dont beaucoup travaillent dans le secteur de l'automobile et ses dérivés, le premier poste d'économie, ce sont les vacances" souligne le directeur délégué des lignes Maghreb de la SNCM.
Pour peaufiner sa saison ramadensque sur le Maghreb, Robert Mouly, directeur des lignes Maghreb à la SNCM souligne : "Nous avions anticipé dès la fin de l'hiver avec un tarif dynamique pour promouvoir les courts séjours de douze à trente jours". Ce grand changement de stratégie s'est traduit au printemps 2010 par une hausse de 60% sur l'Algérie par rapport au printemps 2009 et de 48% sur la Tunisie.
Et de préciser que la desserte s'appuie sur des partenariats avec l'ENTMV (Algérie Ferries) et la CTN tunisienne. La SNCM positionne trois de ses bateaux : L'ile de Beauté, le Méditerranée et le Danièle Casanova pour un total, en 2009, de 105 719 passagers sur l'Algérie et de 116 176 pour la Tunisie. Des chiffres à rapprocher du trafic global de la compagnie marseillaise : 1,12 million de passagers.
" Cet été 2010, nous avons remis nos promotions courts séjours" explique Alain Izard, le directeur délégué des lignes Maghreb. Ceci constitue également une réponse à une clientèle qui, préférant passer le Ramadan en France, modifient la durée de ses congés. "Avant, les familles partaient début juillet et revenaient fin août. Voici quinze ans, les gros départs se déroulaient à partir du 20 juin et les retours étaient bondés de fin août à début septembre. Aujourd'hui, nous constatons une grande masse de départs de début juillet au 15 juillet et les retours s'effectuent en trois vagues : fin juillet, du 6 août au Ramadan puis fin août", commente-t-il.
Le Ramadan se décalant de dix jours chaque année, la SNCM va devoir poursuivre cette stratégie pendant six ans. "Ceci nous permet d'étaler plus les retours. Mais nous subissons, également, une perte de clientèle car désormais, se pose pour nos clients la question du rapport entre le coût du billet et la durée du séjour. En plus de cela, la crise économique ne nous aide pas. Pour notre clientèle à faible pouvoir d'achat, dont beaucoup travaillent dans le secteur de l'automobile et ses dérivés, le premier poste d'économie, ce sont les vacances" souligne le directeur délégué des lignes Maghreb de la SNCM.
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