La STEG est une idée toujours neuve. C’est ce qui ressort de la rencontre organisée par la société autour de son ouvrage baptisé "Raconte-moi la STEG", paru récemment et présenté aux médias nationaux, jeudi 24 juin 2010, à Tunis.

Dans l’avant-propos de l’ouvrage, Othman Ben Arfa, président directeur général de la STEG, écrit :" Au seuil de la cinquantaine, la STEG a un devoir de mémoire envers les générations qui l'on façonnée et une obligation d'orientation envers les générations futures afin qu'elles maintiennent le cap". Un grand hommage est rendu par le PDG de la STEG aux sacrifices des pères fondateurs et des premières générations, qui ont fourni de leur temps, de leurs efforts et de leur essence pour que cette entreprise puisse accomplir sa mission.
"C’est bien parce que la marche de la STEG semble facile, vue de l’extérieur, qu’il faut donner la parole à ces acteurs silencieux qui commencent à s’éloigner de la scène ou qui l’ont déjà quittée. Ma pensée va, tout naturellement, vers ces témoins posthumes que sont nos collègues décédés, mais pas oubliés, et surtout ceux qui sont décédés accidentellement dans l’exercice de leurs fonctions. D’autres continuent à relever les défis au quotidien", précise M. Ben Arfa, d’un ton affecté et empli de compassion.

Richement illustré, "Raconte-moi la STEG", un ouvrage de grand format, a brillamment répertorié tout au long de ses 134 pages, les moments forts et les temps héroïques de cette entreprise, née d’une ambition : pouvoir donner corps et âme au projet politique du bâti national, et surtout de lutter contre l'obscurité, l'une des causes du sous développement du pays.
En feuilletant les pages de cet ouvrage, réparti en 12 chapitres ayant des titres révélateurs, on se rend compte aisément de l’ampleur du travail réalisé par le comité de rédaction, composé d’un certain nombre de cadres de la société, en l’occurrence Afef Challouf, Mahmoud Aissa, et Abderrazek Kourda ainsi que Fadhel Baccouri.

L’histoire de la STEG a été reconstituée à partir de documents d'archives, d'études, de rapports et de comptes rendus de conseils d'administration et de comité de direction, mais basés également, sur des témoignages de personnes invitées à parler de leur entreprise à travers leurs parcours professionnels. Les 12 chapitres de l’ouvrage, ''les débuts de l'électricité et du gaz en Tunisie'', '' vers la nationalisation'', ''la Steg fait ses premiers pas'', '' l'électricité pour tous'', ''la production de l'électricité, de l'apprentissage à la maitrise'','' l'aventure du gaz'', '' la continuité du service'', ''l'approche Qualité à la Steg'' , ''l'ouverture sur l'environnement'', '' une nouvelle identité visuelle'', ''le pari des ressources humaines'' et '' les défis de demain'', nous racontent l’histoire d’une société, aux racines ancrées dans le tréfonds de la mémoire tunisienne et qui, depuis sa nationalisation, exprimait à la fois une grande ambition et une promesse d'avenir.
Elle doit son ascension, non seulement à une forte volonté politique impulsée du sommet de l'Etat, mais aussi au dévouement, engagement et sacrifices de son personnel qui l’ont hissée sur la crête du développement. Ces efforts ont été couronnés de succès. En une quarantaine d’années, le taux d'électrification urbain est passé de 20 % à près de 100 % et le taux d'électrification rural de 6 % à 95%.

"Tout cela est bien et il fallait le faire mais ce qui mérite qu’on y consacre un livre, ce sont, me semble-t-il, les péripéties, les difficultés face aux défis, le courage lors des moments des grands choix, la volonté et la détermination d’aller jusqu’au bout", dixit M. Ben Arfa. Nous y reviendrons…