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Tunisie - LâEUR(TM)amateurisme de TF1 et ses enquêtes à charge
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Que se passe-t-il chez TF1, la célèbre chaîne française ? Pourquoi est-elle tombée si bas en matière d’amateurisme journalistique ?
L'émission « Enquêtes et révélations » (TF1 mardi 1er juin 22h30) a diffusé un reportage intitulé « Comment éviter les arnaques », et cette accroche, « Vacances à prix cassés ». En ligne de mire : les pratiques de quelques hôteliers tunisiens représentant ce que la profession a de pire dans le pays.
Le reportage de TF 1 montre un 3 étoiles à proximité d’un parking, un personnel désintéressé, une sale plage et une mauvaise hygiène dans une cuisine. La chaîne française précise que c’est ce qu’on peut avoir quand on paie 250 euros pour ses vacances tout compris.
Il se trouve que TF1 n’a diffusé que le reportage de ces quelques hôteliers qui ne sont aucunement représentatifs de la profession et du pays.
Exclues les belles plages, oublié l’accueil parfait, omis l’hygiène exemplaire. « Une méthode, tendancieuse jetant l'opprobre sur toute une profession », commentera, à raison, Tourmag, le site français spécialisé.
Contrairement aux journalistes de TF 1, et en bon site spécialisé, Tourmag met à nu l’amateurisme du reportage en rappelant les b.a.ba d’une enquête journalistique digne de ce nom : l’explication.
Et l’explication tient en deux mots : le yield management.
C’est lorsqu’un voyagiste propriétaire de son hôtel ou qui en assure sur plusieurs années la location gérance, a tout loisir de graduer ses prix en fonction de l'offre et de la demande.
Ce modèle économique est pratiqué avec succès par les spécialistes des clubs de vacances français également affréteurs ou co-affréteurs. Les « Lookéa », « Framissima », Clubs « NF », « Thomas Cook » ou « Marmara » en sont des exemples probants.
Tourmag cite même l’exemple du Club Marmara « Hammamet Beach » que le journaliste a lui-même vécu. Il y était allé à l’improviste et conclut que c'est un club classé 3* qui a de l'âge, mais pas une ride et se distingue par la fidélité de sa clientèle.
Reste que, comme dans toute profession et dans tout secteur, il y a des parasites, des vers dans le fruit. Ce sont ces quelques hôteliers qui bradent les prix, le service et la qualité, qui vivent au jour le jour et qui sont prêts à tout pour remplir leur hôtel.
Mais la mauvaise foi de TF1 est criarde, elle n’a voulu s’attarder que sur ces parasites. Jean da Luz, directeur de TourMag et qui a intervenu dans le reportage, témoigne : « Je devais expliquer « Comment éviter les arnaques » et pourquoi certains produits border line se retrouvent toujours dans les étals de voyagistes alors qu'ils font l'objet de litiges consécutifs. J'ai passé une matinée à détailler les processus de cet engrenage. La chaîne en a retenue... 2 minutes !
C'est son droit certes, mais il est évident qu'il est beaucoup plus vendeur de montrer des images choc (cafards, poubelles...) que d'essayer de montrer et d'expliquer au consommateur ce qui cloche. »
Ce qu’a fait TF 1, de surcroît à la veille de la haute saison, est non seulement regrettable et injuste, mais il ne reflète nullement la réalité. Ce reportage est très préjudiciable pour tout un secteur qui ne touche pas uniquement les hôteliers. Un secteur grâce auquel vivent des dizaines de milliers de Tunisiens et des milliers d’Européens et spécialement des Français.
Il y a quelque temps, on dénonçait l’amateurisme et les couvertures tendancieuses d’Al Jazeera ! Et voilà maintenant que TF 1 les rejoint ! En matière de presse, certains Français adorent nous donner des leçons. Ces mêmes Français devraient, rapidement, s’occuper de leurs compatriotes d’abord !
L'émission « Enquêtes et révélations » (TF1 mardi 1er juin 22h30) a diffusé un reportage intitulé « Comment éviter les arnaques », et cette accroche, « Vacances à prix cassés ». En ligne de mire : les pratiques de quelques hôteliers tunisiens représentant ce que la profession a de pire dans le pays.
Le reportage de TF 1 montre un 3 étoiles à proximité d’un parking, un personnel désintéressé, une sale plage et une mauvaise hygiène dans une cuisine. La chaîne française précise que c’est ce qu’on peut avoir quand on paie 250 euros pour ses vacances tout compris.
Il se trouve que TF1 n’a diffusé que le reportage de ces quelques hôteliers qui ne sont aucunement représentatifs de la profession et du pays.
Exclues les belles plages, oublié l’accueil parfait, omis l’hygiène exemplaire. « Une méthode, tendancieuse jetant l'opprobre sur toute une profession », commentera, à raison, Tourmag, le site français spécialisé.
Contrairement aux journalistes de TF 1, et en bon site spécialisé, Tourmag met à nu l’amateurisme du reportage en rappelant les b.a.ba d’une enquête journalistique digne de ce nom : l’explication.
Et l’explication tient en deux mots : le yield management.
C’est lorsqu’un voyagiste propriétaire de son hôtel ou qui en assure sur plusieurs années la location gérance, a tout loisir de graduer ses prix en fonction de l'offre et de la demande.
Ce modèle économique est pratiqué avec succès par les spécialistes des clubs de vacances français également affréteurs ou co-affréteurs. Les « Lookéa », « Framissima », Clubs « NF », « Thomas Cook » ou « Marmara » en sont des exemples probants.
Tourmag cite même l’exemple du Club Marmara « Hammamet Beach » que le journaliste a lui-même vécu. Il y était allé à l’improviste et conclut que c'est un club classé 3* qui a de l'âge, mais pas une ride et se distingue par la fidélité de sa clientèle.
Reste que, comme dans toute profession et dans tout secteur, il y a des parasites, des vers dans le fruit. Ce sont ces quelques hôteliers qui bradent les prix, le service et la qualité, qui vivent au jour le jour et qui sont prêts à tout pour remplir leur hôtel.
Mais la mauvaise foi de TF1 est criarde, elle n’a voulu s’attarder que sur ces parasites. Jean da Luz, directeur de TourMag et qui a intervenu dans le reportage, témoigne : « Je devais expliquer « Comment éviter les arnaques » et pourquoi certains produits border line se retrouvent toujours dans les étals de voyagistes alors qu'ils font l'objet de litiges consécutifs. J'ai passé une matinée à détailler les processus de cet engrenage. La chaîne en a retenue... 2 minutes !
C'est son droit certes, mais il est évident qu'il est beaucoup plus vendeur de montrer des images choc (cafards, poubelles...) que d'essayer de montrer et d'expliquer au consommateur ce qui cloche. »
Ce qu’a fait TF 1, de surcroît à la veille de la haute saison, est non seulement regrettable et injuste, mais il ne reflète nullement la réalité. Ce reportage est très préjudiciable pour tout un secteur qui ne touche pas uniquement les hôteliers. Un secteur grâce auquel vivent des dizaines de milliers de Tunisiens et des milliers d’Européens et spécialement des Français.
Il y a quelque temps, on dénonçait l’amateurisme et les couvertures tendancieuses d’Al Jazeera ! Et voilà maintenant que TF 1 les rejoint ! En matière de presse, certains Français adorent nous donner des leçons. Ces mêmes Français devraient, rapidement, s’occuper de leurs compatriotes d’abord !
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