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Aérolia Tunisie : Le vrai grand départ !
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C’est enfin plus que du concret. Trois membres du gouvernement tunisien, et les premiers responsables d’Aérolia France et d’Airbus, principal client, ont partagé ensemble, un moment fort du partenariat tuniso-français : la pose de la première pierre de la nouvelle usine du N°2 mondial des Pointes Avant et N° 1 Français des aérostructures.
Un moment fort non seulement pour le constructeur aéro-structure français, qui souhaite consolider sa compétitivité à l’échelle mondiale, mais aussi pour la Tunisie, de par l’ampleur de l’investissement direct étranger (IDE) qui répond aux objectifs ambitieux du pays de s’ériger en un des plus grands acteurs mondiaux de l’aéronautique dans les années à venir.
En effet, Afif Chelbi a affiché les ambitions tunisiennes en la matière : Tripler le nombre des entreprises opérant dans le secteur aéronautique, à l’horizon 2016, afin d’atteindre 150 entreprises, contre 46 actuellement, et multiplier par environ deux et demi, le nombre des emplois pour atteindre 10.000, à l’horizon 2016, contre 4000 actuellement ».
L’implantation d’Aérolia au parc aéronautique d’El M’ghira, d’une superficie globale de 200 mille mètres carrés, sur un site de 9 hectares, dont 10.000 m2 couverts, est un pas solide vers la concrétisation de ces objectifs. Car, Aérolia, qui a engagé 20 millions d’euros d’investissement, n’est pas toute seule. Elle s’internationalise avec un réseau de partenaires, de sous-traitants, actuellement au nombre de six (Aéroteam, Corse Composites Aéronautiques, Mécahers, Mécanyvois, Mécaprotec et Figeac Aéro), qui ne tarderont pas à engager les travaux de leurs usines sur les 11 hectares de leurs terrains, a déclaré Dominique Alexandre, Directeur général d’Aérolia Tunisie. Des sous-traitants dont l’implantation définitive, autour du constructeur français, génèrera, à terme, 30 millions d’euros d’IDE. Le projet aéronautique aurait, ainsi, mobilisé un IDE global de 50 millions d’euros et contribuera à la création de 1500 postes d’emploi».
« C’est toujours difficile, dans une conjoncture économique délicate et période de tension sociale de convaincre les collaborateurs en France, que créer des emplois en Tunisie permet à l’entreprise de consolider, voire de maintenir les emplois en France. Mieux, l’internationalisation d’Aérolia, par l’implantation d’un site de construction en Tunisie, est un atout nécessaire pour améliorer la compétitivité de l’entreprise, dans un contexte hautement concurrentiel », a déclaré Fabrice Brégier, Directeur général d’Airbus.
Actuellement, Aérolia Tunisie opère sur un site provisoire dans le parc aéronautique. Elle emploie 45 compagnons (ouvriers qualifiés) qui ont, d’ores et déjà, commencé à travailler, après une formation spécifique, dispensée par le centre aéronautique d’El M’ghira mis en place par le ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi pour répondre à la demande du constructeur en main d’œuvre qualifiée. Une qualification validée par les responsables d’Airbus, et le premier avion dont les sous ensembles ont été construits à Tunis, a été livré le 28 avril 2010 à Lufthansa. Quant au second, il sera livré, le 23 juin prochain, à Tunisair, dans le cadre de sa commande de 13 Airbus.
Mohamed Nouri Jouini, ministre du Développement et de la Coopération internationale, tout en félicitant l’équipe d’Aurélia d’avoir respecté l’agenda établi en dépit d’une conjoncture difficile, a indiqué que la réalisation du projet s’insère parfaitement dans les axes de coopération mutuelle que la Tunisie cible en matière de coopération industrielle et de développement des ressources humaines.
« Le projet ne se limite pas à la création d’une unité de production industrielle en Tunisie par un investisseur en quête d’amélioration de la compétitivité de son entreprise, mais se rapporte à la création d’un parc aéronautique impliquant toute une filière avec un impact important sur plusieurs métiers, en même temps », a précisé le ministre.
Et à M. Christian Cornille, Directeur général Aérolia France, d’ajouter : « cette usine sera un élément important de notre stratégie industrielle et participera à notre croissance. Aérolia Tunisie n’est pas un site concurrent à Méaulte, Toulouse ou Saint –Nazaire. Bien au contraire, il est l’un de nos quatre établissements qui nous permettront, ensemble, d’accroître notre compétitivité, notre activité et notre présence au niveau international ».
Le nouveau site de production industriel d’Aérolia Tunisie sera opérationnel le 7 octobre prochain, avec un achèvement définitif des travaux vers la fin du mois de décembre 2010.
A terme, Aérolia contribuera, à elle seule, à la création de 550 compagnons et 200 cadres administratifs, ingénieurs et techniciens. Les employés seront focalisés sur la fabrication de cadres et de panneaux de « A 320 » et « A340 ».
Certes, notre client principal est actuellement Airbus, annonce Christian Cornille. Néanmoins, a-t-il ajouté, Aérolia entend diversifier, progressivement, ses clients, à en cibler de nouveaux, y compris Boeing. Et après tout pourquoi pas ? On est bien à l’ère d’une concurrence impitoyable où seule la qualité et la compétitivité comptent.
Un moment fort non seulement pour le constructeur aéro-structure français, qui souhaite consolider sa compétitivité à l’échelle mondiale, mais aussi pour la Tunisie, de par l’ampleur de l’investissement direct étranger (IDE) qui répond aux objectifs ambitieux du pays de s’ériger en un des plus grands acteurs mondiaux de l’aéronautique dans les années à venir.
En effet, Afif Chelbi a affiché les ambitions tunisiennes en la matière : Tripler le nombre des entreprises opérant dans le secteur aéronautique, à l’horizon 2016, afin d’atteindre 150 entreprises, contre 46 actuellement, et multiplier par environ deux et demi, le nombre des emplois pour atteindre 10.000, à l’horizon 2016, contre 4000 actuellement ».
L’implantation d’Aérolia au parc aéronautique d’El M’ghira, d’une superficie globale de 200 mille mètres carrés, sur un site de 9 hectares, dont 10.000 m2 couverts, est un pas solide vers la concrétisation de ces objectifs. Car, Aérolia, qui a engagé 20 millions d’euros d’investissement, n’est pas toute seule. Elle s’internationalise avec un réseau de partenaires, de sous-traitants, actuellement au nombre de six (Aéroteam, Corse Composites Aéronautiques, Mécahers, Mécanyvois, Mécaprotec et Figeac Aéro), qui ne tarderont pas à engager les travaux de leurs usines sur les 11 hectares de leurs terrains, a déclaré Dominique Alexandre, Directeur général d’Aérolia Tunisie. Des sous-traitants dont l’implantation définitive, autour du constructeur français, génèrera, à terme, 30 millions d’euros d’IDE. Le projet aéronautique aurait, ainsi, mobilisé un IDE global de 50 millions d’euros et contribuera à la création de 1500 postes d’emploi».
« C’est toujours difficile, dans une conjoncture économique délicate et période de tension sociale de convaincre les collaborateurs en France, que créer des emplois en Tunisie permet à l’entreprise de consolider, voire de maintenir les emplois en France. Mieux, l’internationalisation d’Aérolia, par l’implantation d’un site de construction en Tunisie, est un atout nécessaire pour améliorer la compétitivité de l’entreprise, dans un contexte hautement concurrentiel », a déclaré Fabrice Brégier, Directeur général d’Airbus.
Actuellement, Aérolia Tunisie opère sur un site provisoire dans le parc aéronautique. Elle emploie 45 compagnons (ouvriers qualifiés) qui ont, d’ores et déjà, commencé à travailler, après une formation spécifique, dispensée par le centre aéronautique d’El M’ghira mis en place par le ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi pour répondre à la demande du constructeur en main d’œuvre qualifiée. Une qualification validée par les responsables d’Airbus, et le premier avion dont les sous ensembles ont été construits à Tunis, a été livré le 28 avril 2010 à Lufthansa. Quant au second, il sera livré, le 23 juin prochain, à Tunisair, dans le cadre de sa commande de 13 Airbus.
Mohamed Nouri Jouini, ministre du Développement et de la Coopération internationale, tout en félicitant l’équipe d’Aurélia d’avoir respecté l’agenda établi en dépit d’une conjoncture difficile, a indiqué que la réalisation du projet s’insère parfaitement dans les axes de coopération mutuelle que la Tunisie cible en matière de coopération industrielle et de développement des ressources humaines.
« Le projet ne se limite pas à la création d’une unité de production industrielle en Tunisie par un investisseur en quête d’amélioration de la compétitivité de son entreprise, mais se rapporte à la création d’un parc aéronautique impliquant toute une filière avec un impact important sur plusieurs métiers, en même temps », a précisé le ministre.
Et à M. Christian Cornille, Directeur général Aérolia France, d’ajouter : « cette usine sera un élément important de notre stratégie industrielle et participera à notre croissance. Aérolia Tunisie n’est pas un site concurrent à Méaulte, Toulouse ou Saint –Nazaire. Bien au contraire, il est l’un de nos quatre établissements qui nous permettront, ensemble, d’accroître notre compétitivité, notre activité et notre présence au niveau international ».
Le nouveau site de production industriel d’Aérolia Tunisie sera opérationnel le 7 octobre prochain, avec un achèvement définitif des travaux vers la fin du mois de décembre 2010.
A terme, Aérolia contribuera, à elle seule, à la création de 550 compagnons et 200 cadres administratifs, ingénieurs et techniciens. Les employés seront focalisés sur la fabrication de cadres et de panneaux de « A 320 » et « A340 ».
Certes, notre client principal est actuellement Airbus, annonce Christian Cornille. Néanmoins, a-t-il ajouté, Aérolia entend diversifier, progressivement, ses clients, à en cibler de nouveaux, y compris Boeing. Et après tout pourquoi pas ? On est bien à l’ère d’une concurrence impitoyable où seule la qualité et la compétitivité comptent.
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