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Mikhaïl Prokhorov, lâEUR(TM)homme le plus riche de la Russie, s'intéresse à la Tunisie
12/04/2010 | 1
min
Mikhaïl Prokhorov, lâEUR(TM)homme le plus riche de la Russie, s'intéresse à la Tunisie
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L’homme le plus riche de la Russie et 39ème fortune mondiale selon le classement Forbes 2010, Mikhaïl Prokhorov, semble lorgner sur les perles rares du continent africain, en l’occurrence la Tunisie, l'Afrique du Sud, l'Egypte, le Ghana, le Kenya, le Nigeria et le Maroc. La banque d’investissement russe Renaissance Capital, détenue à 50% par un ami intime du Premier ministre russe Vladimir Poutine, est persuadée du fort potentiel de plusieurs marchés africains. D’après le quotidien genevois "La Tribune de Genève", sa société sœur, Renaissance Investment Management SA, domiciliée au cours de Rive, veut aussi en faire profiter ses clients.

«Nous sommes engagés dans des négociations déjà bien avancées sur d’importantes acquisitions, réparties dans cinq ou six pays d’Afrique. Ces transactions seront probablement réalisées d’ici à quelques mois. Elles devraient renforcer les ambitions de notre banque, à savoir dominer le flux des affaires sur ce continent», prévoit le président du conseil d’administration de Renaissance Capital et du directoire de Renaissance Group (la maison mère), Stephen Jennings.

Le milliardaire russe, un des quelques oligarques de la Russie, est déterminé à nager à contre courant puisqu’ au moment où plusieurs grands mastodontes continuent à considérer que la Chine et l'Inde restent les symboles d'un avenir florissant, qu'il convient de privilégier, M. Prokhorov, contrairement a eux, semble régler les aiguilles de sa montre sur les pays émergents de l’Afrique. Sa banque d'affaires Renaissance Capital que détient pour moitié l'oligarque Russe aurait, d'ores et déjà, quelques cibles en vue. L’ami intime de Vladimir Poutine est bel et bien convaincu du potentiel qu’offriront des pays comme la Tunisie, l’Afrique du Sud ou le Maroc. Une opinion largement partagée par Stephen Jennings, qui estime « que les retours sur investissement les plus élevés se concentreront dans cette partie du monde au cours des vingt prochaines années ».

Outre les marchés liés aux matières premières, tels que pétrole et gaz naturel par exemple, les secteurs des télécommunications ou des services financiers présenteraient également d'excellentes opportunités de développement. Si l'Afrique du Sud demeure la destination prioritaire, la Tunisie, l'Egypte, le Ghana, le Kenya, le Nigeria et le Maroc seraient aussi dans la ligne de mire de la banque d'investissement genevoise.
12/04/2010 | 1
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